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DE ltiCANIQUE CÉLESTE.
T n. AIT la gravitation , on voit que la force attractive d'un corps dépend de sa figure , laquelle , à son tour, est déterminée par des forces extérieures., et. les attractions mutuelles des particules dont le corps. est composé. Ces considérations appliquées aux corps célestes , donnent la raison de leur forme arrondie , de leur ellipticité , et font voir- qu'elles sont la. conséquence nécessaire de la combinaison de Pattraction avec la force centrifuge. Elles expliquent les cas singuliers , on cette forme arrondie a pu être remplacée par une surface annullaire , comme cela a lieu clans l'anneau de Saturne considéré comme un amas de satellites adhérens les uns aux autres, Ces mêmes principes appliqués aux couches fluides ou aériformes qui recouvrent des corps solides font connaître la cause et les lois des oscillations diurnes de. la mer et des agitations de l'atmosphère ; enfin on en déduit tous les mouvemens des corps célestes autour de leur Centre de gravité : car ces rnouvemens sont des résultats de leur figure et de Pa.tractiou exercée sur eux par les corps étrangers. Ce sont là , en quelque sorte, les phénomènes généraux
du système du monde : il reste à appliquer particulièrement ces méthodes à chacun des corps de notre système pla-
méfaire , car il existe pour chacun d'eux des circonstances influentes auxquelles il faut sur-tout avoir égard , et d'autres dont l'action devient insensible , et qu'il est permis de mégliger. Il est extrêmement utile d'introduire ces simplifications dans le calcul qui , sans elles , deviendrait inextricable ; mais il faut beaucoup d'art pour les démêler. C'est à force de les rechercher et de les étudier dans leurs petits , que l'on parvient à donner la théorie des planètes et de la lune , ta perfection qu'elle a aujourd'hui , perfection telle que l'exactitude des tables astronomiques est souvent égale., et quelquefois supérieure à, celle des observations. Ces théories particulières étant calculées , on en peut déduire la mesure exacte clè certains phénomènes qui y concourent, et dont l'influence se trouve introduite dans le calcul comme une indéterminée ; c'est ainsi que la masse de la lune se déduit des observations des marées , et de plusieurs autres phénomènes , où cet astre exerce son attraction : c'est ainsi que Papplatissement de la terre , cause de la précession des équinoxes et de la nutation de l'axe ter-
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, ou restre peut se conclure de l'observation de ces effets l'action plusieurs inégalités que peut se déduire encore de du sphéroïde terrestre cause dans le mouvement de la lune à rapports que M. Laplace s'est attaché depuis long-terns rechercher et à développer. Enfin , il reste à faire de même les applications des formules analytiques aux mouvernerts des satellites , qui dans leurs révolutions rapides autour de leurs planètes , nous offrent l'image anticipée des phénomènes qui doivent arriver par la suite des sièles dans le mouvement des planètes autour du soleil ; et si, à ces résultats, contrion ajoute les considérations physiques qui peuvent la théorie des tuer à l'exactitude des observations, comme réfractions astronomiques, et l'examen de quelques causes subtiles qui pourraient agir presque imperceptiblement sur , les mouvemens célestes , comme l'impulsion de la lumière le-cadre de la gravité , on aura ou la transmission successive astronomiques , et le plan. complet de tous les phénomènes cadre que M. Laplace a de,la Mécanique céleste. C'est ce tracé, qu'il a développé rempli ; C'est là le plan qu'il s'était dans les premiers volumes de son immortel ouvrage , et dont il vient d'achever l'exécution dans le volume que noua annompns aujourd'hui. IL y expose d'abord les théories particulières des satellites. de Jupiter, dont les mouvemens si curieux par eux-mêmes acquièrent encore un nouvel intérêt par l'utilité qu'ils pré., sentent dans la détermination des longitudes. M. Laplace, les développe d'abord les équations de leurs mouveraens (le leurs diversesintègre , et obtient ainsi les expressions inégalités. Ces inégalités sont peu différentes de celles des aux auplanètes et de la lune, niais elles sont liées les unes qui ont la extrêmement remarquables tres par des rapports Ces rapports plus grande influence dans toute cette théorie. les Lois de Laplace, comme on, que l'on pourrait nommer été découverts, a nommé les Lois de Kepler , ceux qui ont ,. dans le mouvement des planètes, par ce grand- astronome de J-utrois premiers satellites tiennent à la proximité des plus d'influence à leurs attracpiter ; proximité qui donnant d'observer certains rapports dans tions mutuelles, les force ne sont pas seulement moleurs positions : et ces rapports durée de quelques révolutions 5., mentanés ou bornés à une M. Laplace prouve par leur durée même, et par l'exactituJe,
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