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SUR UNE NOUVELLE ESPiCE
Enfin, dans un troisième degré d'oxydation et par conséquent avec une plus grande quantité d'oxygène, le fer perd sa propriété d'être attirable , et la faculté de cristalliser. Nous avons ensuite les minerais appelés hématites, et les autres oxydes terreux, tels que le brun, le rouge, le jaune et le noir (l'aspect de ce dernier ressemble beaucoup à celui du bitume-) entre lesquels il existe certainement quelque différence chimique réelle que nous découvrirons dans la suite. La distinction en espèces, dont nous parlons ici , paraîtra peut-être extraordinaire a ceux qui ont l'habitude de considérer la combinaison de l'oxygène avec le fer, comme formant elle-même une espèce dans le genre fer (chaque genre, dans la classe des substances métalliques , étant déterminé par la nature du métal qui fait l'office de base ) ; et il pourra sembler à ces personnes qu'on divise 'en plusieurs espèces différentes, ce qui n'en constitue qu'une
seule. Mais il faut observer que, dans la minéralogie, .ce n'est pas simplement la combinaison chimique d'une base particulière, avec un acide particu1i2r , qui constitue les espèces, niais le mode dans lequel cet acide est combiné
avec la base. Peut-être, dans plusieurs cas, la formation des espèces pourra dépendre d'un troisième principe qui, soit par le mode de sa combinaison, soit par sa nature , a échappé jusqu'ici aux recherches de la chimie. Ainsi, dans l'analyse de deux plantes ou de deux animaux, d'espèce totalement différente, la , dans la plupart des cas, ne découvre pas
D'OXYDE DE FER:
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les mêmes principes constituans dan& ces exemples, il est évident que c'est le mode de
combinaison , et non la combinaison elle-même qui détermine l'espèce.
La minéralogie est redevable à M. Haiiy, d'avoir déterminé la forme primitive de
de de fer peu attirable
, connu autrefois sous le nom de mine de fer spécalaire , et auquel ce savant a donné le nom de/èr oli-
giste : cette forme était regardée comme déri-
vée du cube ; mais M. Haiiy, , d'après la considération des cristaux secondaires a fait voir que cette forme était un rhombdiCle de g7(> et 930. Néanmoins le cube ne doit pas être exclu des formes appartenant aux oxydes de fer :
constitue, au contraire, une espèce particu-
lière , qui a ,été jusqu'ici entièrement in.cconnue par les minéralogistes.
Entre l'oxyde peu attirable ( ou mine de fer
spéculaire ) , et l'espèce qui ne cristallise plus, si ce n'est sous une forme très-indéterminée, la nature a placé une autre espèce ; sa surface est
d'une couleur grise, et a un aspect spéculaire,
comme la mine de fer de l'île d'Elbe : cet oxyde n'est nullement attirable à l'aimant , et semble
être le dernier degré d'oxydation dans lequel le fer retient encore la propriété de,cristalliser sous une forme régulière. Sa forme est un cube parfait ; les angles solides en sont quelqufois remplacés par des facettes étroites.
Sa cassure est concohle ; il a un grain uni, avec Un faible éclat: et quoiqu'il soit impossible H