Journal des Mines (1804-05, volume 18) [Image 120]

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OBSEAVATIONS CHIMIQUES, etc:

Celui de Vaunaveys , et une fonte de Vierzon, ne m'ont offert que quelques traces de manganèse dans les mêmes circonstances. Le moyen que j'ai employé , consite à dissoudre la fonte dans l'eau-régale , à précipiter

ensuite avec l'ammoniaque, et à chauffer au rouge le précipité dans un creuset d'argent avec

la potasse caustique. La potasse que j'ai employée, fondue seule dans le même creuset,

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EXTRAIT D'ulvs Lettre de M. HEIIVI à M. BLUMENBACH,

sur des Graines trouvées dans des bois bituminisés (1).

restait absolument incolore. Je n'ai pas cherché à déterminer les quantités avec précision, mais je me suis convaincu que les proportions étaient extrêmement différentes. Cette observation, s'accorde avec la division que M. Stengel a établie entre les fontes, et peut conduire à des expériences exactes qui peu te tre serviront à prouver les conjectures ingénieuses de ce métallurgiste. J'ai cherché, dans ce Mémoire , à prouver que les mines de fer spathique n'ont pas toutes -une composition uniforme. Que la qualité réfractaire de quelques-unes

DANS une exploitation de bois bituminisé

magnésie qui s'y trouve contenue.

grains ne se trouvent pas en grande quantité, quelquefois ils sont isolés, plus ordinairement ils forment de petits groupes. Je n'en ai jamais trouvé dans la glaise grise ou noire qui entoure le bois bitununisé , ainsi

d'entre elles, est due à la forte proportion de

J'ai cherché à expliquer, par les propriétés de cette terre , les différentes pratiques usitées dans les l'orges où l'on fond cette espèce de mine, pratiques dont personne jusqu'à présent ne parait avoir donné l'explication. Je désire, sans doute, que les nouvelles observations que l'on fera sur cet objet, confirment mes conjectures; mais, si l'on prouve que je me suis trompé, j'aurai néanmoins à me féliciter d'avoir appelé l'attention des métallurgis-

tes sur un des objets les plus importons de la science dont ils s'occupent.

près de Kalten-Nordheinz (z) , on trouve de petits corps d'une forme sphéroïdale allongée, quelquefois aplatie , qu'on nomme Saanzenkorner (graines, grains de semence); on voit très - distinctement une \gousse à deux lobes,

dont l'extérieur est légèrement strié en longueur, l'intérieur est lisse et recouvert d'une pellicule qui est encore souvent translucide. Une des extrémités porte souvent une petite

excroissance , comme si le corps eût adhéré autrefois par cette partie. Lorsque la gousse s'ouvre, la fente arrive ordinairement jusqu'à cette partie, comme dans les coquilles bivalves. Ces

(i) Cette Lettre et la réponse sont extraites d'une espèce d'ouvrage périodique, que M. Voigt , Conseiller des mines dans le pays de Weimar , publie en Allemagne, sur des objets relatifs aux houilles et aux bois bituminisés. (z) Dans la Thuringe , 8 lieues à l'Ouest de Fulde.

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