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DES MINERAIS DE PLOMB.
PRÉPARATION !MÉCANIQUE
L'opération que nous décrivons porte sur des matières bien plus défavorables au traitement que la moyenne des sables de l'atelier ; on ne doit pas lui demander de présenter les brillants résultats d'une expérience choisie à dessein, mais elle montre mieux peut-être l'efficacité de l'appareil. Si nous groupons les chiffi.es relatifs aux boîtes n° 1 et n° 2, nous trouvons : Poids recueilli aux boites n.
et n° 2
I
15 kil.
Teneur p. 100.
Galène Blende.
............. .
.
Gangue .
Poids contenus. ktl.
50,00 .
7,5 5,0
. 33,33
.
Totaux.
10,67
2,5
100,00
- 15,0
En comparant les poids contenus dans ces boîtes avec la composition des sables traités, on voit que l'on a réussi à concentrer sur les 15 centièmes de la masse 4/7,62 p. 100 de la galène 19,23 p. 100 de la blende
admises
4,20 p. /00 des gangues
l'appareil.
à
On peut admettre que le buddle traitera 20 tonnes de ces
sables dans la journée de i o heures ; si on fait porter sur les produits enrichis toute la dépense de l'opération, on aura :
N° s
N° 2..
. .
Total.
.
.
ktl.
I tonne tenant 2 tonnes tenant.
. 3 tonnes à 50 p. sou..
700 de galène. soo .
.
1500
pour une main-d'oeuvre de 3',75. Soit i,2S par tonne. Considérations sur le mouvement des grains à la surface du plan incliné. - Tout ingénieur pourra mettre en oeuvre les
détails que j'ai donnés sur la construction et l'emploi du Lisburne buddle, établir un appareil identique à celui-ci et en tirer un excellent parti sur un atelier de préparation
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traitant des minerais analogues: ,On peut affirmer,. que si à Frongoch on obtient de bons résultats malgré le défaut de classement des sables, partant 'ail l'on se donnera la peine de bien classer ià l'aide de bons trommels, on atteindra ,au buddle des séparations d'une grande netteté. Mais je ,dois mettre en garde contre toute .morlification intempestive que l'on essayerait d'apporter dans les-éléments essentiels de l'appareil. Ce n'est pas que je regarde le buddle de Erongoch comme un type immuable ; bien au contraire le principe de séparation qu'il utilise est applicable à diverses substances minérales et les conditions du travail devront varier en conséquence. Pour que ces variations puissent être tentées avec chances de succès, il est nécessaire d'approfondir autant que possible ce qui se passe dans le seul modèle existant aujourd'hui. Le point capital est l'étude du mouvement des grains sur le plan incliné. La trajectoire d'un grain est une ligne en zigzag formée de deux groupes d'éléments rectilignes. Abandonné à l'action du courant d'eau le grain descend suivant la ligne de pente du plan ; au contact du râble il prend mie direction:, résultante de deux vitesses savoir : 1° celle du râble ascendant, dirigée en sens contraire de l'inclinaison du plan ; 2° celle due au courant d'eau qui se trouve ,dévié le long du râble. L'angle obtus compris entre ces deux composantes est
-o c'est-à-dire 154^ 3 7' . Quant à leurs valeurs absolues ou relatives, nécessaires pour construire le parallélogramme dont la diagonale est la direction du grain, les données font
défaut et nous sonunes réduits à des appréciations à cet égard. (1 (4) La vitesse du râble n'est pas uniforme ; 20 coups par minute et une coursede 5' 9"-= im,,./.15, répondraient à une vitesse moyenne de om,765 par seconde. La vitesse du grain le long du râble ne peut pas être établie. Nous avons vu que celle de l'eau, sur le déversoir, est d'environ 0',50 ;