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CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
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CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
Kufstein, sur une longueur de 54 kilomètres, elle est sur le territoire bavarois. A Kufstein, elle pénètre dans le Tyrol autrichien ; les tours et les fortifications étagées signalent
ce passage de la frontière. Un vieux château, à Kufstein, subsiste en outre sur un cône isolé qui reste debout au milieu de la vallée. On peut observer, dans la vallée de l'Inn, plusieurs cônes analogues qui ont résisté à l'action du courant à l'époque où s'est creusée la vallée de la rivière. Le chemin de fer a trouvé facilement une place dans cette vallée, moyennant quelques changements de rive. Il passe à la station de Worgl, où aboutit une route qui va rejoindre Salzbourg sans entrer en Bavière ; à la station de Brixlegg, située plus loin, il perce en souterrain le contrefort sur lequel sont bâtis la ville et le vieux château. Il est dans cette partie sur la rive droite de l'Inn ; il repasse
ensuite sur la rive gauche, pour ne plus la quitter qu'a Innsprück ; le versant droit de la vallée s'ouvre et donne passage à une vallée affluente : le Ziller-Thal, au fond. de laquelle se montrent des sommets élevés. Le chemin arrive
devant Schwatz, gros bourg situé sur la rive droite de l'Inn, puis il passe à Hall, ville ancienne, au point où aboutissait autrefois la route de Brenner. Cette ville est un
grand centre de production pour le sel, que l'on tire des montagnes de la Salzberg. Le sel de Hall, l'argent et le cuivre de Battenberg, et les fers de Ienbach, sont les principales productions industrielles de cette vallée. C'est à Hall que l'Inn commence à être navigable. Des travaux de défense des rives sont exécutés en plusieurs points. Enfin le chemin de fer, après Hall , arrive à Innsprück , dans la capitale du Tyrol, à 600 mètres au-dessus du niveau de la mer ;
il traverse l'inn et sa vallée sur un pont suivi d'un
viaduc extrêmement long et peu utile ; la station se trouve
ainsi sur la rive droite. C'est là que le chemin de fer se termine en attendant l'ouverture du prolongement sur le Brenner.
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Innsprlick et la topographie générale des Alpes du Tyrol.
Le cours de l'Inn se divise en trois parties : la première, à partir de la source, est toute entière comprise sur le territoire suisse ; elle constitue la vallée de l'Engadine, et
arrose une partie du canton des Grisons, la ligue de la Maison de Dieu. Vient ensuite la partie tyrolienne, qui se subdivise à Innsprück en deux parties à peu près égaies ; enfin l'Inn entre en Bavière, puis sépare la Bavière de l'empire d'Autriche ; c'est la troisième partie de son cours. La partie supérieure du cours de l'Inn est séparée par des faîtes élevés de cours d'eau qui ont une destination définitive bien différente de la sienne. Le faîte qui termine son versant gauche sépare l'Inn de la vallée du Rhin ; cette ligne de démarcation pénètre sur le territoire autrichien, de sorte qu'une partie de ce territoire, le Vorarlberg, envoie ses eaux dans la vallée du Rhin, et de là dans la mer du Nord. Le faîte droit sépare l'Inn de la vallée de l'Adda , qui coule parallèlement, mais en sens inverse ; le col d'où l'Inn descend d'un côté, conduit sur son autre face à Chiavenna, dans le bassin du lac de Côme. On trouve donc, dans un petit rayon, des eaux tributaires du Rhin, du Pô et du Danube, c'est-à-dire de la mer du Nord, de la mer Adriatique et de la mer Noire. Si l'on appuie vers l'est en quittant l'Adda, on trouve à peu de distance l'Oglio, affluent du lac Iseo ; puis les vallées des affluents du lac de Garde et du Mincio. Le cours d'eau que l'on l'encontre en continuant d'appuyer vers l'est est l'Adige, fleuve qui se rend directement dans la mer Adriatique. L'Adige prend sa source près de la frontière du Tyrol et des Grisons, à très-peu de distance de l'Inn supérieure ; elle passe à Glurns, à Méran, laisse Botzen un peu à gauche prend alors la directiori. du nord au sud, passe à Trente, à Vérone, isolée du lac de Garde par un contre-fort de peu