Annales des Mines (1866, série 6, volume 9) [Image 143]

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CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.

CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.

rizontal. Il viendra A ..-_-_- Qo B; de sorte qu'on a en général Qo

QoB B z

proportion de 45 à u 8 ou de 5 à 3, par rapport à la rampe de

La locomotive peut traîner des poids supérieurs à ces limites, mais à des vitesses inférieures à la vitesse normale, c'est-à-dire sans utiliser intégralement la quantité de cha-

Q, est variable avec la détente.

leur dépensée.

On déduit de là les conséquences suivantes :

° Lorsqu'un train attelé toujours de la même manière parcourt une ligne où se rencontrent des rampes indéfinies à inclinaisons diverses, il faut, pour le travail normal de la machine, que sur chacune les détentes soient réglées de telle sorte que le rapport

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Qo

soit constant dans tout le

-B

parcours.

2° La présence dune rampe indéfinie à l'inclinaison i, réduit le poids des trains dans le rapport de

-I-

i

,

a 1, par

rapport à ce qui aurait lieu à vitesse égale sur un palier horizontal. Ainsi la locomotive à voyageurs que nous avons consi-

dérée plus haut peut remorquer un train pesant 279',5 sur un palier horizontal avec une vitesse de 301,5' à l'heure;

Nous avons dressé l'épure des hyperboles qui représentent les valeurs de Q. La région des i négatifs ne doit pas être prise en considération, sauf peut-être pour les trèspetites valeurs absolues de la pente. Lorsque la pente est forte, le train prend sous l'action de la pesanteur une vitesse accélérée, qui force à serrer les freins; les constantes numériques des formules changent immédiatement, et les équations ne sont plus applicables. En même temps, on modifie la distribution de la vapeur, en n'en donnant aux cylindres qu'une quantité très-faible, seulement pour lubrifier les surfaces et prévenir les grippements des parties frottantes. La vapeur ne produit plus alors qu'un petit travail négatif. La pression s'accroît dans la chaudière, et les mécaniciens peuvent ainsi réaliser un certain excès de pression qui leur sert à remonter plus facilement une rampe faisant suite à la pente. Il n'y a plus

là de travail régulier pour la machine. Les freins, d'un

sur une rampe de 20 millimètres, elle ne pourrait plus

autre côté, sont nuisibles à la voie et au matériel roulant.

maintenir à cette vitesse qu'un train pesant

Ainsi les fortes inclinaisons sont doublement défavorables : à la remonte, elles limitent les poids des trains, et augmen-

279,5

=60`,8,

c'est-à-dire que la présence de cette rampe réduirait le poids des trains dans le rapport de 4 1/2 à 1. Une rampe de i o réduirait le poids des trains dans le rapport de 2,8 à La rampe de 20 réduit donc le poids des trains dans la

tent par suite les frais d'exploitation ; à la descente, elles interrompent la régularité du travail de la machine, et nécessitent l'emploi des freins, qui détériorent le matériel. Ces inconvénients n'existent pas au même degré pour les rampes de faible longueur, sur lesquelles il n'est pas nécescessaire que le train acquière une vitesse uniforme. Pour les plans inclinés de 5oo à 600 mètres de long au plus, un mécanicien adroit trouve dans la conduite du feu, dans l'augmentation de la pression, et enfin dans l'inertie du TOME U, 0365.