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GÎTES DE FER DE LA NORWÉGE.
GÎTES DE FER DE LA NORWÉGE.
Ces filons, activement exploités tous deux, se ramifient irrégulièrement dans toutes les directions et forment des veines- dont l'épaisseur varie, généralement sans transition, de quelques centimètres à plusieurs mètres, si bien que l'image la plus frappante que l'on puisse en donner est celle d'un cep de vigne chargé de grappes. On observe dans la mine même, à 6 mètres au-dessous de la galerie principale, le recoupement du gisement par un filon de syénite zirkonienne renfermant beaucoup de magnétite, circonstance qui se reproduit encore en plusieurs autres points des en.. virons. A 24 mètres au-dessous du sol, le gisement est recoupé par un filon trappéen de plus d'un mètre de puissance, qui présente une grande analogie avec les diorites (Grônsten) de la vallée de Christiania. Les autres mines dont nous avons parlé présentent des circonstances à peu près analogues. Leur richesse dépend
lié à un granite rubané à grains très -fins et présentant une grande analogie avec le Jern Granitel. Aussi est-il possible que ce gisement tout entier ne soit que la continuation du précédent, mais les études faites jusqu'à ce
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de la puissance des grappes suivant lesquelles
s'est
ramassé le minerai. Elle est par conséquent très-variable, et les exploitations sont moins régulières que sur les autres gisements. Le minerai est phosphoreux à Lyngrot, pur à Solberg, et la seule règle pratique pour sa recherche est l'étude du Jern-Granitel et surtout celle de son contact avec les schistes cristallins. § 6. Gisement d'Aamkolt.
Ce gisement, isolé des précédents et ayant une longueur de 200 mètres environ seulement, se trouve près de la ferme d'Aamholt et se compose de deux filons métallifères voisins l'un de l'autre ; ces filons recoupent des schistes amphiboliques renfermant .quelquefois des veines d'épidote, et même, à Kalvehagen , du grenat. Le minerai est de la magnétite grenue, sans autre gangue que quelques traces d'apatite et de pyrite. Outre ces deux filons principaux, on trouve également du minerai intimement
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jour ne permettent pas de l'affirmer. On y retrouve d'ailleurs des filons minces et verticaux de syénite. § 7. Gisement de Langoe-Gomee.
Entre Krageroe et Langesund, le terrain, autrefois désigné sous le nom de Gneiss, se compose, comme on sait aujourd'hui, de couches azoïques, c'est-à-dire de quartzites, de micaschites et de schistes amphiboliques. Une suite de coupes naturelles .d'une grande netteté permettent d'observer, aux environs de Kragerô, l'allure de cette série d'assises qui constituent une formation régulière, faiblement ondulée en grand, dont la direction et les plongements s'accordent avec ceux de l'ensemble du terrain schisteux. Ces assises sont recoupées par de nombreux filons granitiques, appartenant ed grande majorité aux Syénites et aux pegmatites dont nous avons parlé tant de fois déjà (fig. 7). Quand on va par mer de Krageroe à Gomoe, on voit, sur les flancs abruptes du mont Valeberg qui forme la côte à l'E. de la ville, un des profils étagés dont nous venons de parler, et qui présente la superposition suivante, en commençant par le bas : une puissante formation de quartzite; par-dessus, un schiste micacé très-pur, enfin tout en haut des schistes amphiboliques verts d'une grande épaisseur. Au sommet de la colline, on voit un dôme de Gabbro grenu du plus beau type. Le quartzite qui est la base de ce système, peut se poursuivre à travers les lies de Bortoe et Baeroe jusqu'à la côte occidentale de Langoe et Gomoe, où il se replie en formant une courbe circulaire presque fermée. A l'intérieur de cette courbe on retrouve les schistes amphiboliques de Valeberg. Sous plusieurs rapports et en plusieurs points, la succes-