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CIIEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
CHEMINS DE FER DE L'AUTRICHE.
la Hongrie, il n'y a à ajouter que quelques lignes de moindre
nie, passe non loin de la ville de Kronstadt, et après avoir suivi la face septentrionale de la montagne, l'ouvre pour se diriger au sud sur le Danube, à travers la Valachie. Mais ce tracé est défectueux, et au point de vue de l'Autriche, en ce qu'il suppose Hermannstadt et la Transylvanie déjà réunis
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longueur : l'embranchement qui, sur la face orientale des petits Carpathes, relie Pressbourg à Tyrnau et à Szered, sur la rive droite du Waag ; l'embranchement qui de Iassenova va rejoindre Orawicza, dans la chaîne du Banat, et se prolonge aujourd'hui jusqu'à peu de distance de Steierdorf, au coeur même .de la montagne; enfin la ligne clos houillères de
FunfIcirchen, qui va aboutir à Mohacz, sur la rive droite du Danube. Dans le principe, la ligne de Basiasch était réduite à une semblable petite ligne de charbonnage ; elle était destinée
à transporter d'OraviCza au Danube les charbons extraits des montagnes du Banat. Plus tard, on a complété la grande ligne en réunissant Temesvar à Iassenova, et la port on de ligne déjà construite entre Oravicza et Iassenova est passée à l'état d'embranchement. Du côté de Vienne et du côté de l'Adriatique, la Hongrie est dès aujourd'hui dotée de voies de communication nécessaires. Du côté opposé, c'est-à-dire vers les principautés
danubiennes, tout est encore à créer, et le Danube est,
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au réseau autrichien, ce qui est loin d'être acquis, et au - point de vue de la Valachie, en ce qu'il amène le chemin de fer à suivre la direction qu'ont tous les affluents du Danube, tandis que le tracé le plus avantageux consisterait à couper
tous ces affluents par une ligne parallèle au Danube, qui traverserait dans sa longueur la fertile province dont Krajowa est la ville principale. L'insuffisance des relations entre la Valachie et la Hongrie s'est fait cruellement sentir en 1863 pendant la disette
dont a souffert l'agriculture hongroise. Cette disette était causée par une sécheresse extraordinaire, qui a eu pour conséquence la prolongation des basses eaux du Danube. Il est résulté de cette coïncidence que la Hongrie n'a pas pu tirer de grains par la navigation du Danube des Principautés où la récolte était au contraire abondante, et tout le ravitaillement d'un pays affamé a dû se faire par transports
quant à présent, la seule voie économique qu'on possède, malgré tous ses défauts naturels. Une route qui longe le fleuve, et qui date de l'occupation romaine, fait seule concurrence à la navigation. C'est une voie dont le génie militaire apprécie à un haut degré l'importance, mais elle ne rend pas de grands services .au commerce, d'autant plus qu'elle est assez mal entretenue, et il est fâcheux qu'on ait arrêté le chemin de fer à Basiasch, au-dessus des Rapides,
de pareilles calamités, surtout lorsqu'ils sont isolés des pays voisins par des obstacles naturels, et que leurs di-
au lieu de le prolonger latéralement au Danube jusqu'à l'entrée de la Valachie. Le génie militaire autrichien re-
est admirablement propre à la culture des céréales, là
pousse cette solution d'une manière absolue, et fera rejeter à travers les montagnes un tracé qui se serait si facilement développé le long d'une vallée ouverte naturellement. Pour
certains points reculés, de grandes masses de bois. Il possède une race particulière de bufs de Schwitz, avec
retrouver une situation aussi favorable, il faut remonter jusqu'à la rivière Aiuta, qui prend sa source en Transylva-
sur essieux.
Les pays exclusivement agricoles sont exposés souvent à
verses parties sont soumises aux mêmes influences climatériques. Telle est la Hongrie. Ce grand pays plat, dont la composition géologique est à peu près partout la même, OÙ lë's marais ne l'ont pas envahi; il renferme encore, dans
des cornes d'une longueur démesurée. Des moutons noirs, très-robustes et très-sauvages, trouvent une maigre nourriture dans les dunes sablonneuses mal fixées que le vent