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OPÉRATIONS INSALUBRES POUR LES OUVRIERS.
cher sa tête sur le liquide. La fermentation d'été s'opère dans des caves où, à l'aide de vastes dépôts de glace, on maintient
une température de à 2 degrés. Des dispositions analogues vont être prises pour les ventiler, et afin que la réaction ne soit pas troublée par l'arrivée de l'air chaud, M. Struch établira sa prise sur les glacières elles-mêmes.
Signalons à cette occasion l'excellente disposition des chaudières d'ébullition de M: Ehrard, à Schiltigheim, près Strasbourg. Elles sont entourées d'une margelle, pour prévenir les accidents si fréquents dans les brasseries. Elles sont surmontées d'un dôme en maçonnerie, au centre du quel s'élève une cheminée d'appel : l'air afflue du dehors par des orifices situés tout autour de la cuve, au niveau du plancher, et la température des vapeurs détermine une aspiration qui préserve complètement le couloir dans lequel circulent les ouvriers qui soignent la cuite.
Moulage du bronze. La substitution de la fécule au poussier de charbon s'est généralisée dans l'industrie parisienne. Les grandes maisons, celles de MM. Christelle, Thiébaut Barbedienne, etc., ont définitivement renoncé à l'ancien procédé, qui ne paraît s'être conservé que chez quelques fabricants de second ordre. Les fondeurs en bronze de
la province n'ont pas suivi cet exemple. Les patrons donnent pour raison que les inconvénients du poussier de charbon sont beaucoup moindres chez eux qu'a Paris, parce que les locaux sont plus hauts de plafond et plus aérés, les ou-
vriers moins serrés les uns contre les autres, le travail aux pièces fines moins continu et habituellement alterné avec celui des grosses pièces qui n'a pas la même insalubrité: Chez certains même on trouve une répugnance marquée à employer la fécule, qu'ils accusent de nuire à la beauté des produits. M. Maurel, principal fondeur de Marseille, prétend que la fécule forme autour de la pièce une sorte de pellicule iniperméable qui. empêche les bulles d'air
SCIAGE DES BOIS.
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de s'échapper, en sorte que la surface se trouve légèrement grenue. Ce fabricant emploie tantôt la poussière de chai'-
bon, tantôt un mélange de farine et de cendre. A Paris comme en province, les fondeurs en métaux autres que le bronze, notamment les mouleurs en fonte de fer, ont conservé le poussier de charbon pour tous les genres de pièces. Nous n'avons observé nulle part l'usage des tamis fermés, recommandés à juste raison par M. Lechâtelier. Sciage des bois. -Ce travail donne lieu à des poussières incommodes; en outre, dans les chantiers où l'on découpe les bois avec précision, l'ouvrier chargé d'éclairer le trait de scie en soufflant sur la pièce est affecté à la longue par ce genre d'occupation. Les ateliers de la marine, à Brest, offrent la plus belle disposition qui se puisse imaginer pour rendre cette industrie absolument inoffensive. Sans parler des dimensions de la salle, qui participe au caractère de grandeur des autres parties de l'édifice, nous avons à signaler les agencements techniques qu'on doit souhaiter de voir imiter dans tous les chantiers de construction. Tontes les transmissions de mouvement sont logées dans le sous-sol, de façon que rien ne gêne la circulation des ouvriers dans l'atelier. Les scies se meuvent verticalement à travers des trappes ménagées dans le plancher ; les pièces, posées sur des chariots, s'en approchent graduellement : les poussières tombent dans le sous-sol et sont reçues dans des wagons qui les portent immédiatement aux foyers des chaudières, où elles économisent annuellement 5 o . 000 francs de combustible. Les scies circulaires qui, par leur rotation rapide, dégagent beaucoup plus de poussières, sont renfermées
dans des guérites ouvertes à l'avant. On y fait pénétrer les pièces de bois enveloppées à l'arrière par une boîte, en sorte que la sciure ne peut s'échapper au dehors. Enfin, un chalumeau mécanique placé auprès de chaque scie remplace avantageusement le tuyau dans lequel l'ouvrier était obligé