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INFECTION DES ATMOSPHÈRES LIMITÉES.
INFECTION DES EAUX.
Gevigny, en sa .deuble qualité d'officier de cavalerie et d'a,
locaux de ce genre. Leur assainissement intéresse donc au premier chef. Toutefois, nous n'avons rien de nouveau à, en
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griculteur distingué, n'hésite pas à recommander l'emploi de ce moyen. D'après lui, l'arrosage de la litière 'des berge+, ries et des étables a pour résultat d'enrichir l'engrais et de rendre les locaux beaucoup plus salubres. Gares d'habitation . - La question des caves d'habitation a eu et a encore de l'importance dans plusieurs départements
du nord, à Lille, surtout. Un document récent établit les conditions déplorables dans lesquelles se trouvaient encore, en 1864, les habitations d'une partie de la classe ouvrière de Lille (Note y). Les commissions des logements insalubres reconnaissant en général la difficulté pratique de les assainir d'une manière satisfaisante, se sont attachées à faire disparaître les locaux qui étaient dans les plus mauvaises conditions. Pour les autres, on a prescrit, selon les cas, diverses mesures hygiéniques, telles que celles-ci : blanchir les murs à la chaux ; les revêtir d'enduits hydrofuges; saupoudrer le sol de matières désinfectantes ; faire des fumigations de chlore ;
établir autant que possible des cheminées d'appel etc. A Paris, une question analogue, mais moins grave, s'est présentée à propos de l'habitation des sous-sols, qui se sont, multipliés dans les constructions neuves: La commission des
logements insalubres a été d'avis que l'occupation perma-
nente n'en devait être tolérée qu'autant qu'ils prenaient jour par des ouvertures verticales, ce qui les assimile alors presque à des rez-de-chaussée, ou que, prenant jour par des ouvertures horizontales, ils étaient bâtis sur caves et
exempts de tonte humidité. On n'a recherché d'ailleurs l'application d'aucun procédé technique.
Divers. - Il existe encore un grand nombre de locaux à atmosphère limitée, ou, plutôt, ceux qui importent le plus à l'homme rentrent dans cette catégorie. Les édifices publics, hôpitaux, théâtres, casernes, etc., les maisons particulières elles-mêmes constituent, à des titres divers, des
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dire, attendu que les moyens employés, jusqu'ici, se résument dans la ventilation, soit naturelle, soit artificielle Quant aux appareils spéciaux, destinés à réaliser cette der, nière, ils ne diffèrent pas sensiblement de ceux que nous avons
déjà fait connaître à l'occasion de la salubrité des ateliers. Pourles puits, citerne., fosses d'inhumation, caveaux, etc., il n'y a pas à proprement parler de procédé technique en vigueur. On a bien recoin mandé l'usage de quelques réactifs chi miques, notamment de la chaux vive ou du lait de chaux pour.
absorber l'acide carbonique avant la descente des ouvriers, mais en fait, cette pratique est peu suivie. Tout se réduit a des mesures de précaution qui, nulle part, ne sont mieux coordonnées ni aussi complètes que dans les ordonnances de police du département de la Seine. Ces documents sont trop connus pour que nous ayons à en rappeler les dispositions. IV. INFECTION DES EAUX.
Il y a deux grandes causes d'Infection des eaux les résidus- des fabriques et les immondices des villes. Ces deux causes confondentsouvent leurs effets ; caries établissements industriels, situés -dans l'aire drainée des villes, déchargent
ordinairement leurs résidus aux, égouts, en sorte que les eaux sales de ces derniers contiennent a;., la fois les deux natures de produits. La multiplication des manufactures, d'une part, et d'autre part l'extension donnée au drainage urbain, ont généralisé cette infection, et l'ont, en certains cas, portée à un haut degré. Il n'y a pour ainsi dire pas de petite rivière qui, à son passage dans quelque centre populeux, ne se souille de matières corrompues et ne devienne impropre à la boisson. Plusieurs d'entre elles constituent même pour les contrées avoisinantes des foyers dangereux : les matières d'origines