Annales des Mines (1866, série 6, volume 10) [Image 91]

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POIDS DU MÉLANGE

de vapeur et d'eau avant l'injection.

,

POIDS de

POIDS

lotal de l'eau

161

COMME FREIN.

EMPLOI RÉGULIER DE LA CONTRE-VAPEUR

PROPOIMON

NumÉnos

d'eau p. 100

dem crans.

TRAVAIL DE REFOULEMENT. calories.

Kilogrammétres.

Vapeur.

Eau.

Total,

I eau injectée

gram. 3

25,40

gram. 2,54

gram. 27,94

gram. 3,89

gram. 6,43

25,3

6

3.644

8,47

6

26,50

2,65

29,15

7,52

10,17

38,4

9

4 796

11,15

9

27,68

2,77

30,45

9,04

11,81

42,6

12

5.690

13,23

12

29,45

2,91

32,39

9,88

12,82

43,5

de vapeur.

kilogram met. 2.003

3

11 convient dans la pratique d'augmenter les poids d'eau et de les porter au double des poids théoriques inscrits dans l'avant-dernière colonne du tableau ci-dessus. Il est à remarquer que, dans l'emploi habituel de la vapeur, celle-ci tend constamment à se charger d'eau parce qu'elle dépense du travail, c'est ce qui motive les dispositions prises pour la faire sortir sèche ou même surchauffée

de la chaudière : quand la marche des tiroirs est renversée, c'est l'inverse ; la vapeur tend à se surchauffer parce qu'elle absorbe du travail, c'est pourquoi il est nécessaire de la charger d'eau. La compression brusque dont nous venons de calculer les

effets se produit au premier instant de l'admission

Gain de chaleur de la chaudière par kilomèti e de parcours. - La vapeur et l'eau prélevées sur la chaudière se trouvent

maintenant ramenées au point de départ. Sipour un circuit complet nous faisons la somme des gains de chaleur et

si nous en déduisons la somme des pertes, la différence nous donnera le gain de chaleur fait par la chaudière durant un quart de tour de roue. En multipliant par 980 le gain de chaleur par quart de tour de roue, nous obtenons le gain par kilomètre de parcours.

le

cylindre et la chaudière se trouvent dans les conditions de deux vases communiquants entre lesquels une communication est subitement établie : il n'y a que transvasement en quelque sorte de chaleur et de travail : il n'y a ni augmentation ni diminution d'une manière absolue. Travail correspondant à la période de refoulement. - Le

piston refoule, aussitôt après l'ouverture de la lumière d'admission, la vapeur qui se trouve derrière lui : ce travail de refoulement se répartit sur la masse totale de la vapeur

de la chaudière sans produire une élévation nuisible de température. Les nombres de kilogrammètres et de calories auxquels ce travail répond sont indiqués ci-après :

PERTES DE CHALEUR.

GAINS DE CHALEUR.

DIFFÉRENCE

-d. tr

.

.,..

Ill

-2

F. ,,,,. _

`..1.'.

4,67

z. F.

ri

c

I'

-

.I-,.. a> _

g

F.

. ' -'7;

'al

...m

,i;

E

8.2.

%'

0 0 Li e

.A., e, , e

.

e6 al

,... ,g c

-,_.i e

do

Tata ,

52,

chaleur de la les gains chaudière «o par les es pertes kilomètre

.5.

0,68

1,09

cal. 1,35 (2)

cal. 2,44

4,21

cal. 4.155

8,47

9,29

1,13

1,35 (4)

2,48

6,31

6.674

11,15

11,53

1,19

1,34 (5)

2,53

9,00

8.820

13,89

1,26

1,32

2,58

10,81

10.594

3

2,01 (I)

6

0,82(3)

9

0,33

0,16

13,33

12

..= :

Total.

7I..

GA iN

entre

4,67

cat.

(1) Ce gain se compose de t`,01 abandonnée au cylindre et de 0%94 conservée par la vapeur. (2) Cette perte se compose de 0%22 prise sur la vapeur et de 1%13 prises sur les parois du cylindre. Ces 1%13 se décomposent elles-mêmes en 1%07 chaleur précédemment abandonnee par la vapeur, et 0`,06 prise sur le cylindre et restituée à celuici par la vapeur de la chaudière au montent de l'admission. (3) (4) Observations analogues. (5) Cette perte de 1%34 se décompose en 5`,22, prise sur la vapeur, et 1`,P2, prises sur le cylindre et restituées à celui-ci par la vapeur de la chaudière au moment de l'admission.

TomE X, 1866.

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