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GÎTES STANNIFÈRES DU LIMOUSIN.
.GÎTES STANNIFÈRES in' LIMOUSIN.
lambeaux d'un terrain carbonifère évidemment de même âge que celui de la Loire, si bien étudié par M. Gruner. 'Ce terrain est labouré par des filons de porphyre quartzifère dont quelques-uns sont certainement antérieurs au terrain houiller, et dont quelques -autres sont identiques et probablement 'contemporains avec les porphyres quartzifères
de ,Chanteloube. Ces carrières se rencontrent sur le bord de la route de Limoges à Paris, entre Rozes et, Bessin, h peu de distance au nord du hameau de Chanteloube. Exploitées
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des Vosges. Or, tous ces porphyres sont postérieurs à toutes les roches granitiques de la Creuse et de la Haute-Vienne,
et traversent notamment le granit à deux micas en -des points assez nombreux, comme par exemple dans les enviions de Felletin, de Chanteloube, etc. Je ferai remarquer d'ailleurs que les grands cercles de. comparaison -des systèmes anté-carbonifères du Finistère, du Longmynd, du Morbihan et du Mincis-Kick., transportés en un point situé très-près de la limite septentrionale de la Creuse, donnent respectivement les orientations suivantes .
Longrnyncl. . Morbihan.
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Hundsrück... .
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E. 16" 02' N. N. 270 06' E. N. 1170 12' O.
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N.
5117
5' E.
Ce sont précisément les orientations que l'on retrouve le plus habituellement dans les chaînes ou les filons que forment le granit à deux Micas et les roches congénères. § III.
GISEMENTS STANNIFÈRES ET WOLFRAMIFÈRES DIVERS.
Vaulry et Monteras ne sont pas, dans le Limousin et la Marche, de simples accidents; on connaît, dans ces deux provinces, un assez grand nombre de gisements qui contiennent de l'étain oxydé en plus ou moins grande quantité, ou qui, tout au Moins, par la, présence du wolfram, montrent leur étroite parenté avec les gisements stannifères. Carrières de Clarntelaube. Au premier rang de ces gisements, on doit placer les curieuses et célébres carrières
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pour le feldspath qu'elles contiennent et qui sert à la fabrication de l'émail de la porcelaine, ,elles sont ,ouvertes sur des filons ou amas de pegmatite,- qui percent le granit à deux micas. Les éléments essentiels de cette pegmatite ne diffè-
rent pas de ceux de la pegmatite .ordinaire, si fréquents dans toutes les contrées granitiques.; ce sont l' orthose, légèrement rosé, un feldspath c,lu sixième système beaucoup moins abondant que le premier, du quartz, cItt mica blanc et du mica noir. Mais ici .ces .éléments forment ,des niasses considérables, 'quelquefois de plusieurs mètres cubes ,et sont juxtaposés les uns aux autres. ,On a donc, pour ainsi dire, la limite extrême d'une pegmatite à grands éléments. -On ,sait qu'avec les minéraux constituants .de Fapegmatite, on rencontre encore, à Chanteloube,.en grande quantité, ,de l'émeraude, légèrement verdâtre, d'apparence pierreuse, qui forme .des masses bacillaires considérables ; j'en ai vu qui avaient plus de i mètre de haut sur co0,5o de large. Enfin, avec l'émeraude, on trouve assez fréquemment de l'apatite en prismes hexaèdres verdâtres et .des manganèses phosphatés, enfin plus rarement et en beaucoup plus faible quantité, des Minéraux contenant du niobium, du 'tantale et de l'étain oxydé. Voici, -au reste, d'après M. Alluaud (Aperçu géologique et minéralogique sur le .tlépartement de la Haute. Vienne, 186o), la liste exacte des minéraux rencontrés dans les carrières de Chantelonbe Émeraude, grenat spessartine,--malakon,(hydrosilicate de zircone, phillipsite (très-rare), mispiekel, wolfram tantalifère , eolombite, étain oxydé tantalifère, Baierine, apatite, uranite, Triplite, Hétérosite , Tryphilline, Alluandite, Hureaulite, Dufrénite , Vivianite.