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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
qu'elles se succèdent suivant l'ordre habituellement indiqué, M. D ay croit qu'il est très-rare que chacune d'elles soit associée à une faune vraiment définie. Les gastéropodes manquent. Les restes de l'animal de la bélemnite se trouvent dans des couches inférieures à toutes celles qui
renferment les rostres de cette espèce. Enfin les reptiles et les poissons apparaissent dans toute la hauteur du lias inférieur, sans qu'aucun d'eux puisse être regardé comme spécial à un horizon. En outre, M. D ay ne croit pas que le lias moyen et le lias inférieur constituent deux formations distinctes. Il est bon d'ajouter que l'auteur limite le lias inférieur, en haut à l'ammonites raricostatus, et en bas à l'ostrea liassica. Tout ce qui se trouve au-dessous ferait partie de l'étage rhétien. FRANCE. M. T erquem (i) a publié un quatrième mémoire sur les foraminifères du lias, comprenant les polymorphines des départements de la Moselle, de la Côte-d'Or et de l'Indre. Les foraminifères du lias commencent dans l'assise à Amm. planorbis, où foisonnent les dentalines et les polymorphines ; très-peu nombreux dans l'assise à Amm. angulatus, ils se retrouvent dans les couches à gryphées arquées, Deux genres, annulina et involutina, sont caractéristiques du lias moyen ; et le lias supérieur possède une sé., rie variée de placopsilina. Le lias de Semur renferme iii genres de foraminifères, comprenant 122 espèces, réparties de la manière suivante Étage inférieur : 50, dont i3 passent dans les autres étages;
Étage moyen : 71, dont 15 passent dans l'étage inférieur et 6
dans l'étage supérieur; Étage supérieur : 20.
Étage oolithique. DORDOGNE. M. D ufréno y avait rangé dans le calcaire à gryphées arquées un calcaire compacte bleuâtre qu'on observe audessus des calcaires magnésiens formant la base des terrains jurassiques dans le sud-ouest de la France, par exemple auprès de
Terrasson, dans le département de la Dordogne. M. H a né (2) a fait voir que la couche calcaire en question repose sur le lias supérieur parfaitement caractérisé par ses fossiles .',1) Metz, 1854.
(2) Bulletin de la Société géologique, XXII, 33.
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et que la gryphée qu'elle contient n'est autre que l'O. Buckmanni ou O. Sublobata, Desh., qui s'y trouve accompagnée des Bel, uni-
canaliculatus et B. abbreviatus, c'est-à-dire que ce calcaire se place à la base de l'oolithe. M. Harle cite la côte de Turenne (Corrèze), comme l'un des endroits où l'on peut le mieux observer la position dela couche d'huîtres. On y remarque la succession suivante : Oolithe.
Banc à Ostrea sublobata. Marnes à Belemnites irregularis. Marnes à Belemnites tripartitus, Amm. biffons. Marnes et calcaires Basions à Ostrea cymbium, Pecten anquivalvis.
La distribution des ammonites dans l'oxfordien de ARDÈCHE. l'Ardèche a été étudiée par M. Op pel (i.), qui a distingué, dans les environs de Valence, sept horizons principaux Zone de la Terebratula impressa.
Oxford-clay. .
Kelloway-rock.
l'Ammonites transversarius Amin. Cordatus. Amm. Lamberti. Amm, Athleta. Amin. Anceps. Amie. Macrocephalus.
HANOVRE. M. Il. Credner (o) supprime en Hanovre l'étage corallien et fait de la zone à cidaris fiorigemma son oxfordien supérieur. Cet auteur a découvert, dans le terrain jurassique du Hanovre, une couche qui, par la nature de ses restes organiques, mérite d'être considérée comme un véritable horizon; elle sépare les, couches à melania heddingtonensis et echinobrissus scutatus des couches
à cidaris llorigemma, et consiste en une assise de d,25 d'argile marneuse grossièrement oolithique, où l'on rencontre des fossiles remarquablement bien conservés, parmi lesquels : chemnitzia subulata, cerithium limforme, astarte rotundata; niais l'espèce dominante est l'opis similis, Phill., qui y est assez fréquente pour que M. Crecln er propose de donner à la couche le nom de zone à opis similis : cette espèce caractériserait donc l'oxfordien moyen. (e) Palceonlologische Mitth. IV et V. (2) Zeii. d. d. G., XVII, 157.