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ARROSAGE DES TERRES CULTIVÉES.
AQUEDUC DE DÉRIVATION.
L'ensemble des travaux peut être divisé en deux groupes distincts, qui correspondent précisément à ces deux ordres 10 les canaux d'amenée des eaux, d'opérations, savoir avec leurs accessoires, ayant pour objet l'arrosage des terres cultivées ; 2° les travaux d'endiguement, de dessèchement et autres, ayant pour objet la conquête et la fertilisation
des sables destinés à recevoir le surplus des eaux. Nous décrirons successivement chacun de ces deux groupes, en expliquant en même temps les pratiques agricoles qui s'y rattachent ('i').
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En temps ordinaire c'est la première seule qui fonctionné et qui doit détourner la totalité des liquides ; mais, lorsque les égouts charrient des torrents d'eaux pluviales, on la ferme pour laisser le flot s'écouler à la Tamise et on recueille alors, par la prise inférieure, l'eau d'égout que contient le reser -
voir. L'aqueduc se dirige de l'ouest à l'est, à peu près parallèlement à la Tamise, et aboutit à la mer du Nord, au sud des bouches du Crouch, après un parcours d'environ 70 kilomètres. Vers le 4o° kilomètre, une branche d'une
trentaine de kilomètres, projetée pour un avenir encore o
Arrosage des terres cultivées.
Aqueduc de dérivation. - Les eaux d'égout de la métropole sont dérivées à flarking Creek (**), au moyen d'un grand aqueduc en maçonnerie, construit sur le modèle de l'émissaire de la rive nord. Il est de forme circulaire, au diamètre de 5 mètres, et repose sur une solide base en béton. Il s'embranche sur les ouvrages de la ville en deux endroits : sur l'émissaire même, de façon à prendre les eaux immédiatement avant leur entrée dans le réservoir et à un. niveau de o-,45 au-dessous dela haute mer; 2° sur le bassin de sortie que nous avons nommé le special, à un niveau de 4m,y5 audessous du précédent, ou de 5m,4o au-dessous de la marée haute; cette dernière prise est ménagée en vue des averses. (1 Les plans de ces travaux sont dus à deux ingénieurs en renom, MM. Bateman et Hemans. Ils sont exécutés, sous leur direction, par un jeune et habile ingénieur, M. Tancred. Nous devons des remerciements particuliers à MM. Hemans et Tancred qui, nonseulement, nous ont fourni de nombreux renseignements, ruais ont bien voulu nous faire visiter eux-mêmes leurs travaux. (**) Et non à Abbey nuls, comme on l'a dit par erreur dans diverses
publications. Il avait été question, à l'origine, de cette dérivation, mais on y a renonce. Du reste les grands traits du projet ont varié jusqu'au moment de l'exécution, il y a seulement quelques mois on ne sera donc pas surpris des divergences assez considérables existent entre le présent rapport et les publications antérieures.
lointain, se détache vers le nord-est, traverse le Crouch se jette à la mer au-dessus de cette rivière. L'exécution de cette branche, qui a pour but, comme la ligne principale, d'arroser des terres en culture et de conquérir une nouvelle aire de sables sur la mer, est naturellement subordonnée au développement que prendront les irrigations. Dans le tracé du canal, on n'a pas eu seulement en vue d'amener les eaux aux sables du littoral dans les meilleures conditions possibles ; mais il a fallu aussi pourvoir à l'arrosage économique des terrains situés sur le parcours. Dès lors, il fallait se maintenir à une certaine hauteur au-dessus du sol, sous peine que la question se trouvât compliquée d'une élévation mécanique des eaux chez chacun des futurs
consommateurs. Les concessionnaires ont, dès l'abord, compris que le seul moyen de populariser l'engrais, c'était de le délivrer sans frais accessoires ni embarras d'aucune sorte, par conséquent coulant librement à la surface du sol, ou même en pression pour ceux qui voudraient en user à
la lance ; en un mot, d'opérer, comme on dit, le service par voie de gravitation. Les terres qu'on avait en vue de desservir devaient elles-mêmes occuper un certain étage, pour que l'écoulement s'y fit bien : sans quoi l'eau d'égout était destinée à y produire plus de mal que de bien. Enfin, il fallait dans l'aqueduc une certaine inclinaison pour prévenir le dépôt des parties boueuses. D'après les expériences faites