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DANS LA PROViNCE D'ALGER.
SONDAGES EXÉCUTÉS
Ali, d'une très-grande ressource pour l'irrigation, et il sera
facile aux divers propriétaires de cette localité de l'atteindre par des forages peu coûteux. 55 mètres de colonne de om,27 ont été laissés dans le trou de sonde, afin de conserver cette nappe ascendante. En cherchant à retirer les 18.',6o de la colonne de om,5o, elle s'est dérivée à 3 mètres du sol, et l'on n'a pu enlever qu'un bout de tube de 5 mètres. Dans le forage proprement dit, on a employé la tarière
jusqu'à la profondeur de 17 mètres; le reste du travail a été fait par percussion à l'aide de l'instrument à chute libre imaginé par M. Clément Purtschet. 30 Sondage de Sidi. Moussa.
Maitre sondeur : M. Paul Zambaux.
A la date du 27 octobre 1862, Son Excellence le maréchal duc de Malakoff, gouverneur général de l'Algérie, a décidé .en principe, sur notre proposition, que deux puits artésiens seraient exécutés en 1865 dans la. plaine de la Métidja, l'un par le système Kin cl, l'autre par le système à la corde, perfec-
tionné par M. Zambaux. Le sondage de Méridja fut commencé par le système Kind dès le mois de février 1865; le sondage à la corde devait être exécuté à Reubia, village situé à 6 kilomètres est de Méridja. Le sondage de Méridja ayant
bientôt dépassé les terrains quaternaires de la plaine de la Métidja pour pénétrer dans le terrain pliocène qui jusqu'à
ce jour n'avait été exploré par aucun sondage, il nous a paru imprudent de commencer le smillage de Bouiba avant a complète exécution de celui de Méridja. Aussi avons-nous
dû rechercher dans la plaine un autre point qui ne se 'trouvât pas dans les mêmes conditions géologiques que 'Méridja.. Après de nouvelles études sur les lieux, nous pro. posâmes de faire l'essai du système Zambaux, soit à Sic Moussa, soit à Chebli. Ces deux villages sont situés au sud
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d'Alger, dansla partie centrale de la plaine de la Métidja. Ils n'ont qu'une quantité inSuffisante d'eau d'alimentation, surtout pendant l'été ; aussi demandaient-ils depuis longtemps que l'administration préfectorale fit exécuter un sondage chez eux.
Les explorations géologiques que nous avons faites en 1865 dans le bassin de la Métidja, rapprochées des résultats obtenus antérieurement dans les sondages de Baraki et de Ben- Tallah, nous donnaient lieu de penser qu'au moyen d'un sondage de 15o à 200 mètres de profondeur, on pourrait obtenir aussi bien à Cbebli qu'a Sidi-. Moussa, sinon de l'eau jaillissante au-dessus du sol, du moins de l'eau ascendante qui servirait à alimenter d'une manière permanente les puits sur la place publique de ces villages. L'administration a jugé que le sondage de SidiMoussa avait un plus grand caractère d'utilité publique, parce que c'est le point de convergence de plusieurs routes très-fréquentées. Par suite de retards apportés par M. Zambaux dans la construction de son outillage, le sondage de Sidi-Moussa, qui est à 64',7o d'altitude au-dessus du niveau de la mer, n'a pu être commencé qu'en septembre 1865, au diamètre initial de om,58. Il a toujours marché d'une manière fort irrégulière. Les diverses parties de l'outillage n'étaient pas d'abord parfaitement agencées. Il y a eu des ruptures fréquentes de pièces qui ont motivé des chômages plus ou moins longs. En ce moment, le trépan est coincé au fond du trou de sonde qui n'a pu dépasser encore la profondeur de 118 mètres. Les efforts qu'il a été possible de faire avec le câble de battage en chanvre ont été insuffisants pour dégager l'outil, et il a fallu prêter à M. Zambaux des tiges rigides en fer de om,o4 de côté, un grand balancier et de fortes vis de pression ; mais toutes les tentatives d'extraction ont échoué jusqu'à ce jour. Les travaux ont été suspendus par M. Zambaux à la fin du mois d'avril 1865, et il est