Annales des Mines (1867, série 6, volume 11) [Image 156]

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douteux qu'on réussisse à arracher l'outil qui.est si forte-. ment engagé: dans le trou ideesonde. Malgré les perfectionliements souvent ingénieux apportés par M. Zambaux dans

le système chinois, on ne peut dire que son- outillage ,ait donné jusqu'ici de bons résultats dans les terrains quater-. maires de Sidi-Moussa._ Ces terrains sont, il est vrai, trèsdifflcilesk forer, à cause- de la grandeluantité de 'graviers et de sables graveleux qu'ils renferment. La difficulté des terrains s'est donc ajoutée pour M Zambaux aux tâtonnements d'une première- expérience-Voici ,la série des couches traversées,dansle :sondage .de Sidi-MousSa eo

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ÉpMssuun DÉSIGNATION DES Col/Clins,

PROFONDEUR

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couches.

sondage.

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10. 19i 20 2E

Terre végétale et graviers. Marne grise Marne rougeatre . Cailloux roulés plats. Marne rougeâtre Graviers tins et coulants Marne graveleuse,: Marne pure. Marne graveleuse. . ... .. Graviers.

,

Marne rougeâtre pure: . ..... . Marne rougeâtre et sables tins Sables et graviers. Marne rougeâtre graveleuse Sables :purs tres-tins Marne rouge graveleuse Marne rouge pure Graviers et sables Marne jaune graveleuse Marne Jaune pure Sables lins. . . .

i

. . .

. - ......... ..

mètres. 3,65 6,65 9,65 10,15 12,15 13.15 16,90 19,10

métres. 3,65 3,00 3,00 0,50 2,00 1,00 3,75 2,50

. .... .

i

30,80 2,80 3,75

34,65. 65,45 68,25, 72,00

11,911

831,90,1

15,25.

7,10

91,00

2,001,

93,00' 95,00

2,00

4,00, 4,00 2,00, 1,00 .

285'

DANS LA PRO)/ [NU d ALGER.

SONDAGES EXÉCUTÉS

121,00 .1

!

99,00: 103,00 105,00 1 106,00 118,00

On a trouvé une série de 'couches de graviers, de sabits,- de marnes graveleuses -et demarnes pures -appartenant au terrain quaternaire.:. Malgré la présence de nombreuses couches de sables et de graviers, _on n'a constaté dans le trou aucun mouvement ascensionnel 'subit du veau de l'eau. Ce dernier- a oscillé :entre 5 et, 9 mètres, par

toujours maintenu à peu près-à la: m'élue hauteurque 'dans-les puits de la place qui n'est distant du sondage que d'une centaine de mètres:. On ne peut donc se baser sur les -variations de la colonne d'eau pour en conclure l'existence de nappes as-

suite de l'influence dés pluies d'hiver; et

West,

censionnelles. Cependant il est probable qu'il en existe au milieu des. nombreuses couches de graviers et de sables traversées dans le sondage. Ainsi le niveau d'eau s'est maintenu entre 9 mètres et 9m,20 jusque dans les premiers jours de février 18611, pendant qu'on traversait la grande couche de graviers n° o; mais en arrivant à là partie inférieure de cette couche, le niveau d'eau s'est insensiblement élevé à 5" mètres au-dessous du sol; puis il a baissé de nouveau lorsque les tubes ont dépassé le pied de cette couche. Il se peut donc que cette dernière renferme une nappe ascendante dont le niveau hydrostatique se tient à 5 mètres sous 1

le sol. Les progrès journaliers du sondage ont empêché d'installer une pompe sur place. pour mesurer, le débit du puits à diverses profondeurs. L'expérience infructueuse . faite en 1865' à Baba-Ali, qui se trouve, dans le même bassin artésien, à 4. Son mètres. nord-ouest de Sidi,Moussa et à, une altitude inférieure de 32 mètres, ôte aujourd'hui toute chance de succès au sondage de Sidi-Moussa ; car ce dernier présente nécessairement une situation beaucoup plus désavantageuse au point de vue du jaillissement: des- nappes qui sont à,une profonfondeur de 15o à 2oo mètres. Aussi, par décision du 27 décembre 865' prise sur là proposition du service des mines, Son Excellence le gouverneur général dé l'Algérie a prescrit l'abandon du sondage de Sidi-Moussa. Il ne reste' aujourd'hui qu'à retirer les tubes engagés dans le trou de

sonde et à faire' des' expériences dé pompage k diverses hauteurs, afin d'aménagerles nappes ascendantes dont le débit sera assez fée pour 'satisfaire aux besoins de la pro.pulation de Sidi-Moussa.