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GÉOLOGIE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE.
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provenaient de cette dernière contrée, si je ne lui eusse annoncé qu'ils venaient de- notre colonie : Dans tous les cas, a-t-il ajouté, c'est de cette manière que le cuivre se pré-sente aux têtes des filons du Tac Supérieur, et d'après ces seuls indices, on .doit s'attendre, par des recherches, à découvrir dans ces points un gisement de cuivre exploitable. » Dans le nord de l'île Ducos, on rencontre des assises d'un calcaire gris de fumée contenant de petits noyaux verts, tendres, qui paraissent être de la glauconie ; à la loupe, ces calcaires semblent formés à la manière des brèches.
Les calcaires sont en bancs stratifiés et associés à des poudingues contenant les mêmes rognons verts de glaticoule (?)'.
Sur la côte occidentale de cette île, surtout, se montre un porphyre euritique vert, très-analogue à une espèce que nous signalerons plus tard dans les terrains carbonifères. ROCHE FELDSPATHIQUE SCHISTEUSE SUR LAQUELLE REPOSE LA FORMATION CARBONIFÈRE
DE LA CÔTE OCCIDENTALE DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE.
J'arrive maintenant à un genre de schistes sur lequel .repose ordinairement la formation carbonifère de la Nou-
velle-Calédonie, et qui s'étend sur la côte occidentale, depuis le .flanc nord-ouest du Mont-d'Or jusqu'à Koumac, suivant régulièrement le rivage, quoique interrompu parfois par des soulèvements magnésiens divers, qui, traversant
les schistes feldspathiques, ont pu arriver jusqu'à la surface, où ils s'élèvent en montagnes arrondies ou bien s'étendent en petites chaînes. Les schistes feldspathiques, comme je l'ai déjà dit plus haut, paraissent être en relation très-intime avec la série de ceux que j' ai déjà examinés; comme les schistes ardoisiers, ils
sont très-facilement fusibles, mais cette fusibilité leur vient ici de leur intime association à des porphyres euritiques que
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l'on retrouve à chaque pas faisant éruption au milieu de. ces terrains sédimentaires : Un deuxième rapprochement c'est que cette formation si étendue s'est toujours montrée privée de fossiles, à part cependant un cas exceptionnel dont
je parlerai dans la description des terrains carbonifères. Enfin le dernier et meilleur argument c'est que, lorsqu'on s'avance de la côte ouest vers la côte est de l'île, on voit toujours les collines ordinairement basses, formées par des schistes feldspathiques, se recouvrir, en s'élevant , des schistes argileux blancs de la section que j'ai décrite tout à l'heure. Ce fait s'observe nettement sur la route de Nouméa à Kanala, aux environs du Pic Ouitchambo, dans la tribu de Bouloupari, et, en allant de Gatop (côte O.) à Houagap (côte E.), le long de la rivière de Yoh, un peu avant d'arriver au village de Tchita. Description de la roche schisteuse feldspathique. - Je vais maintenant décrire ces schistes feldspathiques et indiquer les différentes structures qu'ils affectent. Cette roche schisteuse est très-feldspathique, par suite.
fusible; sa structure est telle, dans la plupart des cas,
qu'on ne saurait, suivant moi, l'expliquer que par un état de fusion pâteuse, ou même complète, par lequel aurait passé cette roche. Ainsi, quoique la stratification en soit encore parfaitement dessinée, ces schistes sont presque partout découpés par des lits, plus ou moins inclinés au plan des strates, parallèles, que l'on prendrait quelquefois de prime-abord, pour la stratification véritable, mais qui ne sont que les fissures de retrait formées pendant le refroidissement de la roche. Enfin, en examinant un jour avec attention une tranchée faite dans ces schistes dans: la ville de Nouméa, j'entrevis dans cette coupe des oscillations identiques à celles qu'éprouverait une masse très-pâteuse, à demi-liquide, que l'on mettrait en mouvement et qui, pendant cet acte, achèverait de se condenser, en