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EXPÉRIENCES .SUR LES RESSORTS
DES CHRONOMÈTRES.
Les valeurs de No sont conformes à celles qui ont été observées directement.
bonde qui forme noyau, à l'exception d'une portion de la lame qui se détache du contour .extérieur de la masse des ispires, à une distance angulaire de ion .à 120 degrés de son encastrement extérieur. A mesure :que le ressort se détend, un desserrage, qui ne fait qu'augmenter, se produit, d'abord entre les spires centrales, et se propage graduellement; le rayon de la spire extérieure augmente, en même temps que l'étendue de son contact avec la virole, de part et d'autre de l'encastrement extérieur, et par suite, l'intervalle qui sépare cette spire de la virole va en diminuant. Il se forme autour de la bonde
Dans les montres, s est égal à 1/5 et la longueur des ressorts du commerce et à peu près égale à douze fois le diamètre de la platine, ou à un peu plus de douze fois le double du diamètre intérieur du barillet. On voit ainsi, d'après les valeurs de s et a, consignées au tableau précédent, que celles de nos expériences qui peuvent le mieux s'appliquer aux montres:, sont celles qui correspondent aux longueurs de 1 respectivement égales à 2.25 et 1513. En général, comme nous le verrons plus loin, i.e ressert, lorsqu'il est complètement désarmé, est formé de spires jointives dont lamasse s'appuie contre le tambour du barillet auquel elle se rattache par une portion de lame relativement assez courte pour que l'on puisse en faire abstraction. Dans ce cas, en appelant N le nombre de .spires, ona la formule _= 7:N (211
qui donne
Ne),
N= 18 pour 1=3. 13.
.
.
.
2,25, 1,5o, o,75,
chiffres qui s'accordent également très-bien avec les résultats de l'observation. Formes successives qu'affecte une lame de ressort gui se détend. -Il nous a paru intéressant de nous rendre compte de la manière dont les spires se comportent géométriquement à mesure que le ressort se détend (*). Lorsque le ressort est complétement armé, il est enroulé
en spires serrées, les unes contre les autres, autour de la Pour éviter les déplacements latéraux du ressort, nous avons
fixé sur le bâti de la machine ci-dessus décrite, quatre tringles verticales situées deux à deux de part et d'autre de la virole dont elles rasaient les lèvres.
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un vide :.croissant qui renferme une portion de lame de raccordement de la spire intérieure avec la bonde. En assimilant ce vide à un cercle, son centre se trouve sur le prolongement du rayon :qui joint l'encastrement intérieur au centre
de la bonde. Au point du vide le plus éloigné de l'axe de rotation, correspond une contraction de la masse des spires qui sont par suite plus serrées dans cette région que dans
- celle qui lui est :diamétralement opposée.
Les spires extérieures viennent ensuite s'appuyer empiétement et se serrer successivement contre la virole; puis on n'observe plus qu'une ou deux spires intérieures isolées se raccordant avec la boude. Enfin, lorsque le ressort est suffisamment long et qu'il est .complétement ;désarmé, il ne reste plus qu'une masse de spires collées contre le barillet dans le vide intérieur, masse dont se détache une lame de raccordement avec la bonde.
Les fig. 2, 5, 1,4 et 5, PI. IV, donnent une idée de ces différentes phases pour la lame de ressort ci.e 5mètres de longueur que nous avons soumis à l'expérience. La fig. 2 représente le ressort complétement armé. La fig. 3, l'une des phases intermédiaires ci-dessus définies.
La fig. 4,1a phase qui précède celle de la détente complète qui est indiquée par la fig. 5.