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DE L'ACIER ET DE .SA FABRICATION.
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DE ACIER ET DE SA FABRICATION.
allant du plus dur au plus doux et l'analyse a donné,à l'usine de Siljansfors, à très-peu près, les teneurs .suivantes en carbone Le n°
,00 pour 100
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)12
2.
2 1/2. 3. 3
1/2
1,75 1,50 1,25 1,50
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0,75 o,5o o,25
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relie la fonte blanche à l'acier le plus dur on peut à peine le forger, et il ne se soude pas. Le 11*
Le n° 1 1/2 commence à supporter assez bien le forgeage, mais ne se soude pas encore. Le n° 2 se forge bien, mais ne se soude pas. Le n° 2 1/2 se forge bien et commence à se souder, quoique difficilement.
Le n° 5 se forge très-bien et se soude entre les mains d'un ouvrier habile. C'est l'acier dur. Le n° 3 1/2 se forge très-bien et se soude bien. C'est l'a-
cier orLutire. Le n° 4 se forge et se soude très-bien. C'est l'acier doux. Le n°4 1/2 se forge et se soude très-bien, mais se trempe peu. C'est le fer dur ou fer à, grains.
Le n° 5 se forge et se soude très-bien, mais ne se trempe pas. C'est le fer doux fondu ou fer homogène. 11 faut remarquer cependant que les teneurs en carbone, que je viens de citer, ne sauraient avoir une valeur absolue,
au point de vue de la trempe, ou de la facilité du soudage et de l'étirage. Plus un acier est pur et plus élevée pourra être la close en carbone, sans que le métal perde la faculté de pouvoir se souder et se forger. La plupart des substances étrangères, à part quelques métaux spéciaux,
comme le tungstène, le titane, le nickel, etc., :rendent l'acier aigre et lui ôtent sa -soudabilité, dès que le carbone dépasse une certaine limite. Observons aussi .que, toutes choses égales d'ailleurs, la limite et). question .est d'autant moins élevée que ms substances étrangères sont plus abondantes. D'après cela, les aciers Bessemer, fabriqués ,en France, et surtout en Angleterre, doivent :en. général tenir Moins de carbone que les aciers suédois. On les fabrique, en effet, avec des fontes moins pures,, et l'on saitque l'acier Bessemer, ou plutôt le métal Bessemer, renferme rarement, en Angleterre, assez de carbone pour prendre la trempe. Dès que l'on force la dose en carbone, le produit ;devient .plus ,ou moins
En Autriche, où l'on traite, comme en Suède, dans l'appareitBessemer, des fontes très-pures, on obtient de même des produits supérieurs. M. Uriner, l'éminent métallurgiste de Leoben, a fait adopter un système .de classification peu différent de celui de la Suède. Il a pourtant supprimé les deux preniiers numéros suédois, qui sont plutôt de la fonte blanche, et il a remplacé les demi-numéros par des
- numéros entiers croissant depuis i jusqu'à 7.
Le classement théorique est, d'après cela, le suivant -(*):
Le n° 1, à 1,50 p.. too de carbone, est de l'acier malléable, mais non encore soudable. Correspond au n° 2 de l'échelle suédoise. Le n° 2, à. 1,,25 p. ioo de carbone, est de l'acier malléable, mais difficilement soudable.
Le n 5, à m p. moo de carbone, est de l'acier très-mal-
léable qui peut se souder si l'ouvrier est habile. C'est l'acier dur.
Le n° 4, à 0.75 p. 100 de carbone, est de, l'acier trèsmalléable, facile à souder. C'est l'acier ordinaire. (*) Oestreichische Zeitschrift für 13 erg und Hüttermesen, année 065, p. 155.