Annales des Mines (1867, série 6, volume 12) [Image 127]

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1).4 L'A.o..tut ET DE SA EALMATIO...

DE L'ACIER ET DE SA FABRICATIION.

L'affinage direct sans fusion consiste à oxyder lentement

le carbone de la fonte, par voie de grillage, ou par des agents oxydants scindes. On se sert spécialement de .ces derniers, et cette décarburation en vases clos, par cémentation oxydante, est due à Réaumur qui recommande, pour

adoucirla fonte, de la chauffer au milieu du fer brûlé,

alors appelé safran de mars n. Des trois méthodes directes, c'est évidemment la moins parfaite, _car Si les éléments étrangers peuvent tous être oxydés, on ne peut réellement éliminer que ceux dont les produits oxydés sont volatils, le carbone, le soufre et l'arsenic. Elle ne peut donc être appliquée qu'à -des fontes trèspures, et comme le graphite est difficile à ,oxyder, il faut encore qu'elles soient blanches ou rendues blanehes par la refonte. On se sert surtout de fontes au bois, obtenues dans le nord de l'Angleterre, avec des -hématites rouges. On peut se servir aussi de fontes blanches, provenant de fers spathiques, mais il faut que par la refonte (sorte de mazéage' elles soient en majeure partie privées de manganèse, criisi rend le fer .et l'acier cassants, comme l'a prouvé depuis

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Composition de la fonte

Composition de la fonte

na IlOable.

av,agt,

AFFIN'»GE DIRECT SANS FUSION.

2

Carbone combiné .....

2,217 pour 100

0,434 pour 100

Graphite

0,583

.0,446 0,409

Silicium.

0,951 0 015

Soufre.

44uminium et phosphore,

.

,

.

0,000 traces.

trapp,s,.

On voit que le soufre est complétement éliminé, et il semblerait même qu'une partie du silicium l'est également, mais le silicium disparu-, doit certainement exister, sous forme de silice ou de silicate de fer, entre les particules du produit adouci. M. 'Uriner affirme cependant aussi que le silicium est en partie éliminé; mais j'avoue que j'ai quelque peine à concevoir la possibilité du fait, s'il est réellement question d'une véritable élimination, et non pas d'une simple oxydation partielle du silicium (5). Je citerai encore l'analyse suivante d'une fonte malléable, préparée à Saint Étienne. Elle est due à M. l'ingénieur des mines Philipps (e5). Carbone,. Silicium

.

panr p7o

.

9,44

longtemps Br éan t (**) et confirmé -récemment M. Caron(***).

On n'a pas Cherché le soufre, etc. La fonte malléable peut se forger, mais c'est un produit

L'analyse suivante du docteur Miller, citée par M. Perey (°**), prouve que le carbone combiné est presque seul

peu tenace et peu dense, et Fois ne peut s'en étonner en présence des 0,004 à 0,005 de silicium constatés par les

oxydé.

deux analyses que je viens de citer. La fonte malléable aciêreuse ne diffère de la fonte mal-

(4) RéC121771211". Art de fabriquer l'acier, 1.7Q1, p.1172.

(55) Annales des mines, le série, 1824, t. IX, p.525. 1(*".) ..Comptes rendus,I ,LVI, p. &8. (****).Percy's Meiallurgy, t. II, p. Il I.

léable proprement dite que parce qu'on y laisse une proportion plus élevée de carbone. Il faut pour cela une fonte plus pure encore, une fonte blanche convenablement finée. Le métal qui nous occupe, le Gliihstaki des Allemands, a (5) 5tabeisen und Stalilberei,1247.19., t II, p. 49, (**) Annales des mines 1848, t. XIV, p. 527.