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mit'ActEr. ET DE SA FABRICATION,
La plupart des faits que je viens de rapporter furent, au reste, constatés déjà, après Réaumur et Clouet, par Mushet, Hassenfratz , .Bréant , William Vickers , etc. ; aussi vais-je entrer à ce sujet dans quelques détails -nouveaux, afin de compléter l'historique de ces procédés, et montrer .comment
on en est venu à substituer, depuis peu, le réverbère aux 'creusets.
Hassenfratz décrit, d'après Vandenbroeck, inspecteur de
- l'École des mines de la Sarre, deux fourneaux qui étaient
'employés, dès avant 1812, en Angleterre, pour là préparation de l'acier fondu par -voie de réaction (*). Le pretnier est un four à galères, pour quatre Ci-eu-sets, chauffé à la houille. On y fond le mélange de fontes, riblons,
rognures, batittures, etc. Le second est un réverbère ordidinaire recevant ce même mélange. je cite textuellement, -pour qu'il ne reste aucun doute -sur le mode de fabrication pratiqué, dès cette époque, en Angleterre, sinon d'une façon suivie, au moins à titre d'essai. S 1124. ,u On !fond le mélange, destiné à faire l'acier, « dans des fourneaux à réverbère .ordinaires, dans lesquels on a pratiqué une espèce de creuset dans la partie inférieure ; le métal placé sur l'autel s'échauffe, fond et coule .dans le creuset (oû il S'accumule.; la fonte se couvre .de scories, tant de .celles qui étaient contenues dans la fonte, ,« que de celles qui sont formées parla fusion d'une partie ..des verres terreux qui coulent de la sole. Si les scories suffisent, on laisse le bain en repos, tant qu'on voit bouillonner leur surface !et le gaz oxyde carboneux se dégager sous forme de flamme violette. Lorsque le bouillonnement .cesse, on introduit un morceau de bois vert dans le bain, et l'on brasse le métal liquide par-dessous « les scories, afin de faciliter la séparation de celles qui ,sont restées dans la fonte et qui adhèrent 'eu qPn étal . Ç') Hassenfratz, Sidérotechnie,
yp. ,93 à
5 ,(atinée dia).
DE L'ACIER ET DE 'SA FABRICATION.
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« Aussitôt que la fonte commence à s'affiner, l'ouvrier dans le bain pour « principal introduit une petite cuiller de fonte; il la « puiser, par-dessous les !scories, un peu ,coule dans une lingotière d'épreuve et l'essaye à la forge; jusqu'à. 'ce que celui qu'il '« il continue à lever des essais, grain de son « tire puisse se forger. Alors il examine le l'ouvrier jette dans le bain des acier ; s'il est trop doux, barreaux d'acier trop cémentés, pour lui donner du car-
boue, sans altérer son affinage; s'il est trop dur, il y « jette des rognures de fer 'et quelquefois même de la fere raille, pour étendre le carbone .dams une plus grande masse, ou en brûler une 'partie; alors il retire les scories et coule dans les moules l'acier fon lu que l'on forge ensuite pour le verser dans le commerce. » On voit, par ce qui précède, que la fabrication .directe de l'acier fondu au réverbère était tout au moins connu en principe dès 181.2. Mais le procédé ne paraît pas alors s'être répandu, ni en Angleterre, ni ailleurs. La difficulté de proje le duire régulièrement la température voulue !et surtout, produit, présume du moins, la qualité inférieure de l'acier résultant de l'emploi de -fontes ordinaires, ont 'dû amener l'abandon et même, jusqu'à un certain point, l'oubli 'complet de la méthode. Plus tard, en 1824, nous voyons cependant Bréant reve;creuset nir sur la même idée (1. Après avoir constaté au très-grise et looparque « ioo parties de limaille de fonte fies de pareille limaille, préalablement oxydée, -ont proles duit un acier d'un beau damassé. .» Il !ajoute réussissent le mieux. Je suis .confontes les plus noires vaincu qu'avec de semblables fontes on pourrait fabriquer à rétrès en grand de l'acier fondu dans des fourneaux l'épuverbère, en suivant un procédé analogue àcelui ration du métal de cloches, c'est-à-dire en ajoutant au (*) Annales des mines t8210. IX, p. 526.