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DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION.
DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION.
sz métal en fusion une partie du même métal oxydé, ou « mieux encore de l'oxyde de fer naturel. »
la fusion de la fonte. La Pl. XII, fig. 5 à 5, reproduit ce four d'après le brevet:anglais. Je renvoie à la légende
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Après cela, et pendant vingt ans, le four à réverbère sem-
ble oublié. Il en est de nouveau fait mention, en 1845, et dans des termes qui diffèrent peu de ceux qu'emploie Hassenfratz. Le 4 août 1845, Josiah Marshall Heath, réclame, en Angleterre, sous le n" 10798, un brevet pour la fabrication de l'acier fondu par réaction, dans un réverbère chauffé au gaz oxyde de carbone (1. La fonte est prise directement au haut fourneau ou -bien refondue, soit dans un réverbère, soit au cubilot. On l'amène dans un bassin, couvert par une voûte, et fortement chauffé
à l'aide d'une batterie ordinaire de tuyères doubles à gaz et à vent chaud. Le gaz provient du haut fourneau ou d'un générateur spécial. La proportion relative de fer et de fonte varie avec la nature de la fonte et la dureté de l'acier que l'on se propose d'obtenir. Mais, pour l'acier ordinaire, M. Heath indique quantités égales de fonte et de fer doux. Ce dernier est pris sous forme de rognures et bouts
de barres, ou à l'état d'éponges, provenant de minerais riches réduits par le charbon dans un four de cémentation. Avant de mêler le fer à la fonte, on recommande de le chauffer au rouge blanc, dans un réverbère spécial, ou sur une sole à chaleur perdue, placée entre le four à acier et la cheminée. Dès que le fer chaud a été jeté dans le bain de fonte, on brasse le mélange et on prend des essais. Le brassage se renouvelle de temps en temps, soit à l'aide d'un
ringard en fer, soit en se servant d'un rondin de bois (wooden pole). Le bain métallique est protégé contre l'air par un flux vitreux. Le brevet donne, comme spécimen de four, un réverbère circulaire, avec sole à chaleur perdue et cubilot voisin pour (*) M. Heath avait pris le 5 avril 1859 un premier brevet pour la préparation de l'acier par réaction au creuset ou au cubilot.
pour les détails. On voit, en résumé, que le procédé ressemble de tous points à celui que décrit Hassenfratz ; aussi les mêmes motifs.ont-ils dû empêcher le succès de la méthode. On recherchait alors uniquement des aciers de choix, tandis qu'on devait précisément traiter ainsi des fontes anglaises ordinaires. Vint alors un nouvel arrêt de dix ans ; puis, le 16 février 1854, John Davie Stirling demande, en Angleterre, sous le n° 575, un brevet pour la fabrication de l'acier de réaction soit dans un creuset, soit au réverbère. Il propose de faire agir sur la fonte fondue de l'oxyde de fer en poudre. L'année suivante, l'infatigable Bessemer s'occupe du même sujet. Le 10 janvier i855, il prend un brevet d'un (no 66) « pour la fusion de I' acier au réverbère, muni vitreuses fondues, dont le bassin, contenant des matières but est de couvrir l'acier et de le protéger contre l'action de l'atmosphère et contre celle des gaz du fourneau. » Le 25 octobre 1858, M. Sudre demande, en France, un brevet analogue. Il entreprend ses premières expériences dans les ateliers du chemin de fer du Nord, et c'est aussi en décembre de cette même année que M. Lan dirige des essais identiques, dans les usines de MM. Petin et Gaudet, à Rive-de-Gier (*). De novembre 1860 à mars 1861, M. Sudre se livre, à la
forge de Montataire, à une deuxième série d'expériences aux frais de S. M. l'Empereur. Il en a été rendu compte, dans un rapport officiel, signé par MM. le colonel Treuille Carie Beaulieu, H. Sainte-Claire Deville et le capitaine demi. ron ("). Ces premières tentatives ne réussirent qu'à (*) Bulletin de l'industrie minérale, t. IV, p. 576. (**) Annales des mines, 6' série, t. 1, p. 221.