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DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION.
DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION:
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L'acier Bessemer, l'acier Martin, l'acier Parry sont, depuis
limitée dans ses applicatiQns et sera bientôt frappée de mort.
peu, laminés pour rails, dans bon nombre d'usines, et les
Le procédé Bessemer, tel qu'il est pratiqué aujourd'hui., est malheureusement dans ce cas. Il lui faut des fontes
compagnies de chemins de fer paraissent surtout exiger pour cette fabrication des aciers durs. C'est bien, si les fontes
pures. On peut y remédier par la méthode Parry, et
sont pures, comme en Suède et en Autriche ; c'est une er-
même en partie par le procédé Martin. C'est là, à mes
reur, je crois, lorsqu'on a affaire aux fontes ordinaires. Pour que les rails ne soient pas alors cassants, il faut que
yeux, l'avantage principal des méthodes nouvelles. La solution n'est pourtant ni complète ni radicale. L'épuration parfaite des minerais ou des fontes ne sera probablement jamais réalisée. Il faut se contenter de simples expédients.. Or le procédé nouveau permet déja d'utiliser pour acier, des matières moins pures que celles que l'on était habitué d'employer jusqu'à présent. C'est une voie nouvelle ouverte au progrès, et une voie qui, à mon sens, a le grand avantage de ne pas faire table rase de tout ce qui existe. Les
l'acier soit plutôt doux et presque du fer homogène. Si l'on
ne peut unir la ténacité à la dureté, il faut plutôt rechercher la ténacité et sacrifier la dureté.
fours de puddlage trouvent encore leur emploi. Par les procédés anciens on transformera les minerais communs LÉGENDE EXPLICATIVE DES PLANCHES.
en massiaux puddlés; et ces massiaux seront plus ou moins
recarburés, par voie de réaction au réverbère Martin, ou par fusion au cubilot Parry. Mais le puddlage proprement dit est-il bien nécessaire ? Il faudrait tenter de le remplacer par un simple mazéage, pratiqué au bas foyer ou au réverbère, sous un bain de scories basiques. Le métal, ainsi raffiné par un premier travail, serait ensuite recarburé dans le cubilot Parry,. ou même repassé. dans le haut-fourneau, avec des minerais de choix. Le principe de l'épuration progressive, opérant tour à tour par oxydation et recarburation, me paraît fécond en résultats. L'exemple est donné; il s'agit de le suivre, car les minerais purs seraient promptement. épuisés si l'on devait délaisser les minerais communs. Il est évident, d'ailleurs, que
le principe en question peut recevoir les applications les plus variées ; aussi, je ne doute pas, que les praticiens ne se livrent bientôt dans cette voie à de nombrenx essais. Une observation encore avant de finir.
Pl. VII. Laminoir oscillant à secteurs cylindriques, recevant le mouvement à l'aide de bielles. Fig. 2, Plan du laminoir et de la machine motrice. Fig r. Coupe verticale perpendiculaire à l'axe du laminoir. Fig. 3. Elévation parallèle ft l'axe du laminoir. Fig. 4. Coupe du cylindre moteur. no Cylindre moteur. .
l' Tige du piston. il) Bielles du secteur supérieur. 0 Bielle du secteur inférieur. n Traverse ou tête reliant les bielles à la tige du piston. D Secteur à cannelures supérieur. C Secteur à cannelures inférieur. C' et 11), Points d'attache des bielles.
Pl. VIII. Laminoirs oscillants à secteurs cylindriques, recevant le mouvement à l'aide de crémaillères. Fig. et 2 représentent le laminoir à crémaillère SIMPLE. Fig.' r. Coupe verticale perpendiculaire à l'axe du laminoir. Fig. 2. Coupe verticale parallèle à l'axe du laminoir.