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DE L'ACIER ET DE SA FABRICATION.
k Cylindre moteur, recevant de l'eau sous pression, do façon à pouvoir varier à volonté le sens et l'étendue de la course. j" Tige du piston. jj Crémaillère simple. j' j' Galets supportant la crémaillère. ii Secteur denté, fixé comme manivelle à l'un des bouts du cylindre lamineur inférieur. C Secteur à cannelures inférieur. D Secteur à cannelures supérieur. Ils sont reliés l'un à l'autre par les arcs dentés C', D'. Fig. 3 et 4 Représentent le laminoir à crémaillère DOUBLE. Fig. 3. Coupe verticale perpendiculaire à l'axe du laminoir. Fig. 4. Coupe verticale, parallèle à l'axe du laminoir.
m Cylindre à vapeur. l' Tige du piston. 1 Crémaillère double. C et D Les deux secteurs à cannelures C' et D' Les deux segments dentés mus par la crémaillère.
Pl. IX et X. Pres,e à forger de M. Haszoell, PI. IX. Fig. I. Représente le plan de la presse et de l'appareil moteur.
Pl.
Fig. 1. L'élévation de la presse proprement dito. tFig. 2. Une coupe verticale par l'axe de la presse. a Cylindre à vapeur donnant la pression. k Appareils qui mettent en jeu le tiroir des cylindres à vapeur. cc Tiges de piston du cylindre a, formant pistons plongeurs dans les deux pompes aspirantes et foulantes p. te Tuyaux d'aspiration des pompes p. rr Récipients d'air pour régulariser le travail des pompes p. Tuyaux amenant, l'eau refoulée dans le corps de la presse P. P Corps en fonte de la presse, présentant deux cylindres superposés, l'un inférieur dans lequel se meut le piston forgeur G, l'autre supérieur dans lequel se meut le contre-piston C qui sert à remonter le piston G.
ff Bielles reliant les pistons G et C. Q Chabotte de l'enclume', supportant le corps de la presse au moyen de quatre colonnes en fer. d Tuyau qui établit la communication entre le réservoir 1 et la presse P. se Soupape à tiges destinées à ouvrir ou fermer la communication entre les pompes p et la presse à forger, et entre la presse et le réservoir L.
, h Leviers pour la manoeuvre des tiges de soupapes ci-dessus. Ces leviers sont mis en mouvement par de petits cylindres à vapeur non figurés sur le pian.
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1 Réservoir recevant l'eau de la presse quand on remonte le piston forgeur. Ce réservoir est divisé en deux par un piston. Il supporte l'eau dont on vient de parler, tandis que la vapeur agit sur sa face inférieure. m Réservoir fournissant l'eau d'alimentation aux pompes p. Il reçoit en même temps le trop-plein de l'appareil L.
Voici maintenant le jeu de l'appareil Le piston forgeur G étant au bout de sa course, et la pièce à forger en place, sur l'enclume, avec les matrices qui doivent lui donner sa forme, on dispose les soupapes es de manière à ouvrir la communication
entre le réservoir 1 et le cylindre de la presse à forger, puis on fait agir la vapeur sur la face inférieure du piston du réservoir 1; l'eau chassée fait rapidement descendre le piston forgeur G jusqu'au contact des matrices ou de la pièce à. forger. Alors on change la position des soupapes es, pour mettre la presse en communication avec les pompes pp, et l'on fait marcher la machine a jusqu'au degré de compression que l'on peut obtenir. On change de nouveau la position des soupapes ss; les pompes relèvent le contre-piston C, et le grand piston G refoule l'eau dans le réservoir 1.
On retourne la pièce à forger et les mêmes manoeuvres recommencent.
Dans la machine construite pour III. de illayr de Léoben, la pression do l'eau était do 4o5 kilog. par centimètre quarré; par suite on obtenait,
sur le grand piston de 49 centimètres de diamètre, une pression totale de 764 tonnes. On forge ainsi des tiges de piston, des têtes de bielles, des éléments de roues en fer, etc. 3. Représente un croquis de la presse à forger de M. Bessemer. Elle est plus simple que la presse Haswell, et se compose d'une ferme ou cage en fonte A, semblable à celle d'un
PI. X. Fig.
gros laminoir. Elle est munie d'une puissante vis en acier fondu BB,
qui agit sur la face supérieure d'une forte masse de fonte C, disposée à la façon d'un marteau-pilon, et glissant comme lui le long des deux montants de la ferme. Le marteau est pourvu d'une panne ordinaire ou d'une panne matrice D. Il est suspendu, par une forte tige ff, à un levier à contre-poids qui relève le marteau dès que la vis n'agit plus sur lui. La tige ff passe par l'axe de la vis, percée à cet effet de part en part. La pièce à forger E est placée sur la panne F de l'enclume. Celle-ci est mobile et ressemble au grand piston renversé de la presse Haswell. Elle se compose d'un fort piston qui a 6o centimètres de diamètre vers le haut, le tiers ou le quart dans le bas. Une rainure, creusée le long du cylindre inférieur permet à l'eau d'agir sur la double base du piston G. L'eau est refoulée directement par le piston J à l'aide d'une puissante