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DE L' OBERHA R Z.
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PRÉPARATION MÉCANIQUE
puis deux ans dans le revier (district) de Clausthal. Les casseurs doivent prendre eux-mêmes les morceaux (wande)
à la halde : les ouvriers chargés de séparer les wânde du grubenklein et de les distribuer aux casseurs sont supprimés.
Un ouvrier casseur fait d'ordinaire en dix heures 6 tonnes (C'.121) des diverses variétés de erz; 1/2 à 3/4 tonne (00..93 à o".140) de berg;
ce qui lui fait un salaire de i franc environ. Les casseurs sont des jeunes garçons de dix-sept à vingt et un ans, destinés, comme tous ceux qui sont employés dans la préparation mécanique, à devenir mineurs. En comparant la dépense actuelle du cassage à ce qu'elle serait sans l'introduction du nouveau mode de payement, on trouve que la réforme a sensiblement doublé le travail
fait pour un prix déterminé. Mais ce n'est pas là le seul avantage obtenu. Grâce au meilleur payement du berg, la proportion du stérile éliminé du premier coup a notablement augmenté ; la proportion de gangue traitée .a di-
minué d'autant, et par suite les pertes en métaux se sont atténuées. Autrefois il fallait, pour obtenir 1 rost de schlieg (56 cr. 1.800 kilog.), 7 à 8 treiben de bergerz; aujourd'hui il n'en faut plus que 5 à 6. 11
Ainsi la richesse moyenne du bergerz a notablement augmenté, ce qui veut dire qu'on laisse moins de gangue avec lui; mais il conviendrait d'examiner aussi si, en augmentant la proportion de berg, on n'a pas considéré comme stériles des matières dignes d'être traitées, ou en d'autres termes si la teneur moyenne du berg abandonné ne s'est pas sensiblement élevée. A cet égard, on s'en rapporte en-
tièrement à l'appréciation des steiger. Il y a plus de douze ans qu'on n'a fait aucune expérience sur le berg abandonné.
Le scheidage du scheidestufferz est toujours fait à la
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journée : c'est le seul mode de payement possible, parce que, comme on l'a vu, ce sont les vieux mineurs invalides
qui font ce travail. Leur salaire est resté le même depuis 1850.
Le scheidestufferz fournit de 5o à 75 p. ioo de stufferz bon à fondre. Le cassage des wânde ne se fait plus en plein air, mais dans des bâtiments fermés, comme le scheidage : le travail est par suite aussi actif en hiver qu'en été.Cylindres broyeurs.
On emploie les cylindres pour le broyage de tous les minerais schurerz (qu'on appelle aussi walzerz) (*), quelle
que soit la gangue, et pour les pocherz à gangue non quartzeuse. Les cylindres employés sont toujours les cylin-
dres longs et à petit diamètre décrits par M. Rivot. On sait fort bien que les cylindres courts et à grand diamètre sont de beaucoup préférables, surtout pour les minerais dont les gangues ne sont pas très-dures, et l'on se propose, dans
le nouveau grand bocard, d'employer des cylindres à grand diamètre ; mais jusqu'ici aucune réforme n'a été faite
sur les cylindres en activité. On a seulement remplacé partout la lourde grille à secousses (Râtter) qui servait à séparer les parties non suffisamment broyées par un trom-
mel sec ordinairement formé d'un treillis en fil de fer à mailles carrées. La substitution d'un trommel au râtter diminue un peu la force motrice dépensée : toutefois cette économie est assez insignifiante, car on ne l'évalue qu'à un quart de cheval tout au plus. Le principal avantage du trommel est de faire beaucoup mieux la séparation des grenailles trop grosses et de supprimer les chocs assourdissants du râtter. (*) VValzwerk
cylindres broyeurs.