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REVUE DE GÉOLOGIE.
Formations mésozoïques (mésolithiques) ou ére des ammonites.
Grès bigarré ou formation des Cheir °the rium. Muschelkalk ou formation des Géra ti t es. Marnes irisées ou formation des Ptero p h y 11 u m. ) avec combustiLias ou formation des Sauriens bles produits par Jura brun ou formation des Bel e mn it es
Jura blanc ou formation des Ptérodactyles) des Cycadées. Formation Wealdienne ou formation des Cy ré, n es.
Formation crétacée ou des Rudistes avec combustibles produits par des Di c o tylédon é es. III.
Formations néozoïques (kaïnolithiques) ou ère des prosobranches.
j. Formation éocène ou des nummulites avec combustibles pro-
duits par des palmiers. Formation néocène ou des mammifères avec combustibles produits par des cupressi nées, des taxodié es et des pins. Formation quaternaire ou humaine, ère du mammouth et de l'homme.
TERRAINS PALÉOZOÏQUES. TERRAINS ANTÉRIEURS AU TERRAIN SILURIEN.
IlEozoon coundense. La découverte de l'Eozoon canadense (1), d'abord acceptée sans
contestation, a bientôt commencé à soulever des doutes dans l'esprit de quelques géologues. MM. King et Rowney (2) ont étudié, au point de vue minéralogique, la roche qui contient ce fossile et qu'ils appellent serpentine à Eozoon ; elle est formée de granules de chrysolite avec calcite, et, dans l'opinion de ces deux auteurs, tous les détails de la structu re présumée organique de cetteserpentinesont des accidents purement minéralogiques et cristallographiques. Le Revue de Géologie, IV, 146; V, 160. Geol. Society, XXII, 185.
TERRAINS.,
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squelette est identique avec la matrice calcaire de certains minéraux, notamment de la Chondrodite et de la Pargasite. Le système tubulaire est une apparence produite par des groupements de métaxite : ce qu'on a pris pour des stolons ne seraient, pour la plupart, que des cristaux de p3Trosclérite. Enfin il n'y aurait, dans la serpentine à Eozoon, que des imitations minérales de formes organiques. Cette roche paraît être le résultat d'un métamorphisme ; elle pourrait provenir de la transformation d'un gneiss dioritique calcarifère par des actions chimiques. Cependant les doutes de MM. King et Rowney n'ébranlent pas la conviction de M. Ca rp ent er (i). Ce savant a reconnu, dans un moule siliceux d'Amphistegina provenant de la côte d'Australie, une représentation parfaite des couches asbestiformes de l'Eozoon, .et il déclare que, quand même le remarquable arrangement dendritique de ce fossile et l'agencement de ses minéraux pourraient être expliqués par des actions inorganiques, il resterait toujours la structure des parois des chambres, qui est celle des nummulites et à laquelle on ne trouve rien d'équivalent dans le règne minéral. En outre, depuis l'époque de cette discussion, M. Dawson (2) a trouvé l'Eozoon à Tudor ,(Canada occidental), dans un calcaire laurentien très-peu métamorphique et contenant beaucoup,derna.tière bitumineuse; il n'y a pas de serpentine et le microscope y met en évidence, quoique avec une moindre netteté, les caractères fondamentaux de l'Eozoon.. Les géologues canadiens attachent une grande importance .à cette découverte, qui mettrait à néant les ,objections tirées de la nature des minéraux qui constituaient le premier échantillon connu ,d'iEozoon. M. Dawson (5) mentionne aussi l'existence de perforations sem-
blables à des trous de vers dans un quartzite calcarifere laurentien du Madec, dans le Canada ; cette roche 'occuperait un horizon un peu plus élevé que la serpentine à Eozoon de Grenville.
Découverte de 1,Eozoon en Europe. M. Gi:Imb el (à) a reconnu la présence ,de l'Eozoon dans le système inférieur des gneiss de la Bavière; ce savant distingue, audessous des terrains siluriens, la série suivante, de haut en bas s' les schistes argileux hercyniens; 2° les micaschistes hercyniens; Geol. Society, XXII, 219. American, Journal, XLIII, 270. Cool. Society, XX11,1108.
Academie des sciences de Vienne.
Geol. Nag. Ili, 308.