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REVUE DE GÉOLOGIE. 588 30 le gneiss hercynien; Le' le gneiss de Bouin. Les divisions 3 et ti
formeraient le laurentien inférieur, et c'est là que se rencontre l'Eozoon : une apparence semblable existe dans la division no où elle est assez distincte pour que M. Güm bel lui ait donné le nom d'Eozoon bavaricum. Le même auteur annonce qu'il a reconnu l'Eozoon dans la fa- .
meuse pargasite de Finlande, dans le marbre serpentineux de Tunsberg et dans ceux de Boden, en Saxe, de Reichenbach, en Si-
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TERRAINS.
il est à remarquer que le gneiss de Bojic, roche fondamentale de la Bohême, est entièrement compose de roches gneissiques, tandis que le gneiss hercynien est constitué par des roches métamorphiques avec calcaires cristallins. La classification de MM. Güm bel et de Ho chst e tter échappe donc au reproche qu'on adresse à celle des géologues canadiens, qui, en rangeant leurs roches fondamentales parmi les formations sédimentaires, ne peuvent plus indiquer
la base sur laquelle les terrains protozoïques sont venus se déposer.
lésie, de Hodrisch, en Hongrie.
De son côté, M. de Ho chste tter (i.) a trouvé l'Eozoon en Bo-
TERRAIN SILURIEN.
hême.
Le gneiss du sud de la 13oliêtne forme deux grandes séries de roches gneissiques et granitiques dont les replis constituent la chaîne du Boehmerwald. La série supérieure (gneiss hercynien de b el ) contient, comme le laurentien du Canada, des lits de G graphite et de marbre serpentineux ; les cailloux de quartz que renferme ce marbre ainsi que son odeur bitumineuse attestent, aux yeux de M. de H o c h s t e t t e r, son origine sédimentaire. La va-
riété de Krummau a été envoyée à M. Ca rp enter, qui a reconnu la présence de l'Eozoon. Ce fossilea été examiné aussi par M. R eu ss, qui l'assimile aux Polytrémacée,s, famille remarquable par l'irrégularité que ses individus affectent en grandissant et par leur agglomération en forme de massifs analogues aux récifs coralliens. Cependant, pour M. Geinitz, l'Eozoon ressemble plutôt hune éponge.
M. de Hoc hste tter établit ainsi qu'il suit le synchronisme
des terrains primaires dans plusieurs contrées AMÉRIQUE DU NORD.
Système Laconique
grès de O"l Potsdam. Système huronien.
Laurentien supérieur. Laurentien inférieur avec
Eozoon canadense.
GRANDE-BRETAGNE.
nonÉSE.
Schistes de Ginetz à faune primordiale. Grauwacke de Przibrarn. Schistes de Przibram Cambrien inférieur avec Annélides. ou groupe de Longrnynd avec Schistes argileux avec Oldhamia et Annélides. Phyllades. Schistes micacés. Ilyperite de Skye. Gneiss hercynien. Gneiss fondamental du N.-O. de l'Ecosse Gneiss de Dope. et des Hébrides.
IRLANDE.
M. Ha rkness (y) a donné quelques détails sur la
position géologique des calcaires serpentineux de Connemara, dans
lesquels on avait cru reconnaître la présence de l'Eczoon canadense (2). Pour lui, la structure de ces calcaires est purement minérale; ils reposent sur des quartzites et sont inférieurs à des gneiss recouverts eux-mêmes par des grès appartenant à l'horizon du Llandovery supérieur. Cet ensemble correspond à la série des Highlands d'Écosse, où l'on trouve aussi la succession de quartzites, calcaires et gneiss; or les calcaires ont été reconnus comme n'étant pas inférieurs aux schistes de Llandeilc.
MM. Harkness, Nicholson et Salter (3) ont
CUMBERLAND.
constaté que la formation de Caradoc, dans le Cumberland, embrasse trois divisions qui sont, de haut en bas : les schistes et les grès de Coniston, le calcaire de Coniston et les roches ignées avec lits de cendres. La division supérieure a fourni les fossiles suivants : Graptolithus Ludensis, Diplograpsus pristis, Phacops obtusicorclatus, Cardiola interrupta,
Cambrien supérieur.
Les mêmes auteurs (à) ont étudié les couches siluriennes inférieures de l'île de Man, et ont reconnu qu'elles étaient équivalentes aux schistes de Skiddaw, avec lesquels elles ont un fossile commun, Palfflochorda major. PAYS DE GALLES.
La géologie des couches à lingules dans les
(r) Geel. Society, XXII, 506. Revue de Géologie, V, lai.
(1) Académie des sciences de Vienne, IS66. Gus!. 1866, 368.
Neues Jarh.
Geol. Society, :XXII, 480. Geol. Society. XXII, 488.
TOME XII.
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