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REVUE DE GÉOLOGIE.
M. Mar tin Da ncan a déterminé, dans les polypiers provenant des pierres de Sutton, quatre espèces de zoanthaires qui semblent indiquer un horizon voisin de celui de Saint-Cassian ; mais cette assimilation ne peut être présentée jusqu'ici qu'avec une grande réserve. rd. Brod i e (i) a observé, dans le comté de Somerset, près de Wells, le passage des couches à Lima (L. gigantea,, L. SOMERSET.
6o5 entièrement cette conclusion. Pour lui, ces cargneules sont toujours triasiques et de l'âge des marnes irisées. TERRAINS.
M. TOUCaS (1) a observé l'infralias à avicula contorta en plusieurs points des environs de Beausset (Var). Cet étage reposerait, paraît-il, tantôt sur les marnes irisées, tantôt sur le muschelkalk.,
duplicata) du lias au lias blanc et à la zone à Avicula contorta. Les couches à lima ont 5 mètres d'épaisseur et la puissance de l'étage rhétien, y compris les marnes grises, n'excède pas 6 mè. tres. On n'a pu découvrir dans cette localité ni une trace d'Ammonites planorbis, ni aucune des variétés de calcaires qui indiquent ordinairement la zone des insectes et celle des Sauriens.
MM. Faisan et Loc ar d (2) viennent de découvrir, LYONNAIS. au mont d'Or lyonnais, le véritable bone-bed de Pinfralias dans le grès à Avicula contorta, à plus de 6o mètres au-dessus du lit à ossements que M. D umortie r signalait en 1863 en le regardant comme le bone-bed proprement dit. M. I, ev a Ilois a fait observer que ce dernierlit, intercalé dans le muschelkalk, correspond à la zone de poissons et de reptiles qu'il a indiquée dans la Meurthe, à la base des marnes irisées, au niveau du Lettenkohle. A cette occasion, M. Pe 11 at a insisté sur les inconvénients de l'emploi du mot bone- bed pour désigner un niveau géologique et sur l'utilité qu'il y aurait à adopter définitivement le nom d'étage ou sous-étage rhétien. Ajoutons que M. Lo car d a reconnu, au-dessusdu vrai bone-bed, la couche d'argile rouge signalée dans la Meurthe et dans la Souabe par M. Levai lois, avec qui il est d'accord pour considérer l'étage rhétien comme une dépendance du Keuper. Lorsque la zone à avicula contorta fut découverte PROVENCE. dans les départements du Var et des Bouches-du-Ilhône M. Coquand (3) avait émis l'opinion que les dolomies et les cargneules inférieures au lias moyen fossilifère de la contrée représentaient à la fois le lias inférieur et l'in fralias. M. Dieulaf ai t (4) conteste (11 Geo!. Society, XXII, 93.
(3) Bulletin de la Société géologique, XXIII, 64, 80. (3) Bulletin de la Société g. éologique, XX, 4'16. (1) Bulletin de la Société géologique, XXIII, 309.
TERRAIN JURASSIQUE INFERIEUR.
Lias.
M. Ter que m (2) a publié un sixième mémoire sur FRANCE. les foraminifères du lias des départements de l'Indre et de la Moselle. Cette description comprend un genre nouveau, Terebralina,
et deux genres inconnus jusqu'alors dans le lias, Cornuspira et Bigerina ; enfin 89 espèces nouvelles pour le lias des deux départements en question.
Eug. Du m orti er (5) a étudié les fossiles du lias inférieur de la région du Ithône; reunissant à l'infralias les couches à Ammonites planorbis, il divise le lias inférieur proprement dit en deux zones : celle de l'Amm. Bucklandi à la base, celle de l'Amm. oxynotus au sommet.
Les fossiles les plus caractéristiques de la première zone sont, par ordre d'importance relative : G-ryphaea arcuata, Amri). Bucklandi, Amm. bisulcatus, Amm. Conyheari, Amm. Gmfindensis, Lima gigantea, Lima punctata. Pour la zone à Amm. oxynotus, elle se divise en quatre systèmes de couches : celles à Amin. planicosta, au sommet, puis, en des-
cendant, les couches à Amm. oxynotus, à Amm. stellaris et à Amm. Davidsoni. Un certain nombre d'espèces passent dela zone à Am m. Bucklandi dans la zone à Amm, oxynotus. Ce sont les Nautilus striatus, Atnm. geometricus, Amm. Scipionianus, Amm. Davidsoni, Pholaclomya glabra. (I) Bulletin de la Société géologique, XXIII, 13. Metz, 1866.
Études paléontologiques sur les dépôts jurassiques die bassin du Paris, Sa o y, 1867.