Annales des Mines (1868, série 6, volume 13) [Image 89]

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ASSAINISSEMENT INDUSTRIEL ET MUNICIPAL.

ACIDE CHLORHYDR:QUE.

se produit dans l'intérieur des ateliers et de là au dehors quand on retire des fours le sulfate de soude pour le faire refroidir (Pl. V, fig. 7 et 8). A cet effet, une étuve en communication avec le condenseur est ménagée sous la sole. Le sulfate y est précipité à travers un orifice situé à l'intérieur du four et près de la porte par laquelle les ouvriers introduisent leurs rateaux. On le retire, après refroidissement, par les portes pratiquées sur la paroi antérieure de l'étuve. On trouve à ce système; outre l'avantage de la salubrité, celui de protéger les fourneaux dont les ferrures sont, comme on sait, rapidement rongées par les émana-

ou quatre tourelles que le courant parcourt l'une après l'autre, d'abord en montant et ensuite en descendant. Le gaz circule ainsi, la moitié du temps, dans le même sens que l'eau de condensation. Les observations de ces dernières années ont montré que la condensation était trèsfaible pendant la descente et qu'on doublait presque la

tions acides.

Les appareils de condensation sont restés les mêmes quant àleur principe, mais on y a apporté des améliorations de détail assez. notables. La première a été d'accroître le développement des conduites quiTelient les fours aux .condenseurs, en vue d'abaisser davantage la température du gaz avant son admission aux tourelles. Ces conduites, le plus généralement formées de tuyaux en poterie soigneusement lutés entre eux, et quelquefois terminées par des

citernes en grès, atteignent des longueurs de 4o, 6o et même jusqu'à 200 mètres. On peut calculer, en moyenne, leur capacité à ; de celle des condenseurs -(*). Une seconde amélioration a été de renoncer à faire cheminer l'eau, à travers les condenseurs, dans le même sens que le gaz. C'est là, en effet, une disposition vicieuse à laquelle on est entraîné par le désir de suppléer à l'insuffisance de hauteur des tours ou par la nécessité d'accroître la surface de condensation offerte au gaz quand. il est mélangé aux flammes. Les usines, dans ce cas, ont coutume de diviser leur tour en deux compartiments ou de juxtaposer deux (*) Dans cette moyenne nous n'avons pas fait entre' les usines de l'Écosse, où l'usage a prévalu de donner un développement

énorme aux surfaces derefroidissement, ce quia permis de diminuer beaucoup le volume des condenseurs.

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puissance de l'appareil en interposant entre les deux com-

partiments un tuyau, qui prend le gaz au haut du premier compartiment et le ramène au bas du second. A -la fabrique de M. Burnett, près Newcastle, où cet arrangement a été adopté pour le condenseur des 'gaz de la calcination (Pl. V, fig. g à )), on a abaissé de 20 p. ioo 5 p. 100 la proportion d'acide qui échappait dans cette partie des opérations. La hauteur et le volume des condenseurs varient beaucoup, el on obtient de bons effets avec des types notablement différents. Pour la hauteur, on s'accorde à reconnaître qu'on y peut suppléer en augmentant le nombre des tours, à la condition, bien entendu, de faire toujours marcher le

gaz en sens inverse de l'eau. Toutefois, on évite de descendre au-dessous d'une dizaine de mètres; parce que la multiplicité dei,' tourelles nuit au tirage. L'installation, la

plus remarquable, comme hardiesse; est celle de M. Alhusen ; les condenseurs y atteignent une hauteur de 4o mètres (PL VI, fig. 1, 3 et A). Cette disposition est éminemment favorable pour préparer un acide concentré. Avec les tourelles de faible hauteur, il faut remonter l'es solutions faibles au haut du condenseur pour les saturer. Ce maniement ne laisse pas de présenter des difficultés clans la pratique : on doit citer comme obviant très-bien à ces difficultés, le système de M. Clapharn, adopté par M. Cail, à Walker kali works, près Shields (Pl. VI, fig. 2). L'acide faible se rend dans un récipient en fonte, à trois tubulures, doublé à l'intérieur d'une couche de gutta-percha; il est renvoyé au condenseur au moyen d'air comprimé, que refoule une 1r*.