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pompe mue par la machine à vapeur de l'établissement. En reprenant le même acide plusieurs fois, on peut aisément le porter au degré de concentration qu'on désire. Il est assez difficile d'assigner le rapport exact qui doit
exister entre le volume du condenseur et la quantité de sel décomposée. Il ne parait pas qu'on doive craindre, au point de vue de la condensation, de donner au condenseur des dimensions trop grandes, car les usines qui se sont pourvues le plus largement sous ce rapport ont aussi obtenu les meilleurs résultats. On n'est donc arrêté dans cette voie que par la dépense. Toutefois, on peut indiquer comme suffisantes les dimensions adoptées actuellement dans le Royaume-Uni,
puisque l'échappement d'acide y a été ramené à
1.
p. 100.
La moyenne des fabriques, moins le groupe de l'Écosse (*) , donne les chiffres suivants Pour 100 kilogrammes de sel décomposé en vingt-quatre heures Volume des appareils de condensation, omc,75. Volume des appareils de refroidissement, °ln' ,15. Quand on fait usage des fours à double moufle, la surface de refroidissement peut être réduite sans inconvénient, le volume des condenseurs restant d'ailleurs le même ; c'est ce que prouve la comparaison des groupes de Manchester et de Newcastle, où l'on a les chiffres ci-après Pour 100 kilogrammes de sel décomposé en vingt-quatre heures (*) En Écosse, où comme nous l'avons dit, l'usage a prévalu des grandes surfaces de refroidissement, on a les chiffres suivants Volume des appareils de condensation Volume des appareils de refroidissement.
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ACIDE CEILORDYDRIQUE.
ASSAINISSEMENT INDUSTRIEL ET MUNICIPAL.
mètres cubes. 0,50 . 0,75
Volume du condenseur Volume des appareils de refroidissement Proportion d'acide non condensé (p. ses)
MANCIIESTEIL
NEWCASTLE.
métres cubes. 0,60
métres cubes. 0,60
0,06
0,22
0,13
2
Le résultat beaucoup plus défavorable obtenu dans le district de Newcastle, malgré une surface de refroidissement presque quadruple, tient, comme nous l'avons déjà remarqué, à ce qu'on y calcine le sulfate au contact des, flammes du foyer.
En ce qui concerne la troisième condition d'une bonne condensation, à savoir Je dégagement des condenseurs à
fair libre, les récentes observations ont montré qu'elle était moins absolue qu'on ne l'avait supposé d'abord et qu'elle dépendait de diverses circonstances de fabrication.
Ainsi, quand le gaz est mélangé aux flammes, il paraît difficile d'éviter la communication à la cheminée. Même quand les fours sont à double moufle, on peut y recourir sans inconvénient, si d'ailleurs les appareils de refroidissement et de condensation n'offrent pas, par eux-mêmes,, une circulation trop facile au gaz, si, par exemple, les vides ménagés entre les morceaux de coke n'y sont pas trop considérables. En thèse générale, cependant, avec les fours à double moufle, on regarde comme plus prudent de dégager à l'air libre. Quant au mode de construction, de garnissage et d'arrosage des tours, nous n'avons rien à ajouter à ce qui a été dit dans notre rapport de 1864. Nous compléterons par quelques détails pratiques touchant l'inspection des fabriques et les moyens employés pour constater l'efficacité de la condensation. Ces moyens consistent essentiellement dans une détermination chimique de la quantité d'acide contenue dans les gaz qui sortent du condenseur. Toute la difficulté est d'arriver à cette déter-