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ASSAINISSEMENT INDUSTRIEL ET MUNICIPAL.
est possible d'utiliser à cette fin des foyers déjà existants et continuant à fonctionner pour d'autres objets, le moyen paraît de nature à être employé avec avantage. Quant à la ventilation à l'aide de tuyaux surmontant les édifices, on a dû s'arrêter devant la répugnance manifestée par les propriétaires qui redoutent pour eux ou leurs locataires le voisinage des mauvaises odeurs. En outre, cette disposition ne paraît pas beaucoup plus efficace que les cheminées d'appel ordinaires débouchant au milieu des
rues. Enfin, c'est encore une question de savoir si l'on gagne beaucoup à renvoyer les émanations à quelques dé-
cimètres au-dessus des maisons, car on peut craindre 1
que dans une ville immense comme Londres, cette faible hauteur soit insuffisante pour déterminer une diffusion convenable des éléments délétères dans la masse atmosphérique (1. Le quatrième moyen, la dilution des matières d'égout dans l'eau, combinée, bien entendu, avec de bonnes conditions d'écoulement, paraît être le remède par excellence et la solution de l'avenir. « C'est, dit le Conseil métropolitain, la solution que chacun doit appeler de I,0113 ses voeux, « parce qu'elle se lie en même temps au confort et à l'agrément des habitants. » Malheureusement elle n'est pas encore réalisable à Londres, à cause de l'insuffisance des moyens d'alimentation dont disposent les compagnies d'eau (*) M. Haywood, qui a traité cette question avec un soin tout par-
ticulier, n'hésite pas à penser que le bénéfice dans ces conditions
est illusoire. Il faudrait, selon lui, pouvoir décharger les gaz à 8o ou 90 mètres de haut et pénétrer ainsi au sein de la masse atmosphérique qui circule au-dessus de Londres avec une vitesse moyenne de 7 à 8 kilomètres à l'heure. Alors la diffusion serait effective et les éléments nuisibles noyés en quelque sorte dans les torrents d'air pur. Mais quand on les émet à quelques décimètres
des appartements et dans une couche qui participe à peine au mouvement général de l'atmosphère, on ne doit pas compter, ditsur une amélioration réelle de la santé publique.
GALERIES -D'ÉGOUT.
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de la ville. Les pourparlers engagés avec ces dernières ne laissent aucun doute à cet égard. L'ensemble de ces faits a amené le Conseil métropolitain aux conclusions suivantes, que nous reproduirons textuellement, parce qu'elles marquent l'état actuel de cette importante question « i° Les égouts ne peuvent être ventilés comme les mi-
«, nes, lesquelles n'ont qu'une entrée pour Pair, à une extrémité, et une sortie à l'autre extrémité, de façon que le courant peut être aisément réglé à volonté. 2° Tandis que la mise en communication des égouts avec les fourneaux améliore considérablement l'aérage des galeries dans le voisinage immédiat, il est douteux qu'une
forte proportion des .gaz nuisibles s'y détruise; ce pro« cédé n'est pas applicable d'une manière générale à l'aé« ration du réseau métropolitain ni de tout autre réseau « étendu. 30 Les jets de vapeur, les ventilateurs et autres appa-
reils mécaniques, mus à la vapeur, produisent moins « d'effet pour la même dépense que les fourneaux. 40 La communication des égouts avec les tuyaux de pluie ou autres, menés au sommet des maisons, a été, dans quelques cas, employée avec avantage, plus particulièrement aux extrémités supérieures des galeries dans les hauts districts, où l'écoulement de l'eau est faible; « mais ce procédé n'est. admissible que lorsqu'on n'a pas « à redouter la rentrée des gaz par les cheminées et les croisées des maisons, et, dès lors, il n'est pas susceptible d'une application générale. 50 Les becs de gaz ordinaires (candélabres de la voie publique) n'ont pas un volume suffisant et ne peuvent « être construits avec une section intérieure qui permette d'écouler par leur intermédiaire l'air des égouts, même si les becs étaient allumés nuit et jour. G° Les filtres au charbon de bois n'ont pas encore été