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ASSAINISSEMENT INDUSTRIEL ET MUNICIPAL.
INFECTION DES EAUX.
abandonnées à toutes les influences atmosphériques, sans qu'on ait à redouter de leur part des émanations désagréables, ou des liquides d'égouttage susceptibles d'infecter les cours d'eau. Les liqueurs acides de la fabrication du chlore sont, à leur sortie des ateliers, amenées dans des bassins en grès, où on les laisse déposer vingt-quatre heures. On les décante claires et on les dirige -vers le bassin de neutralisation. Cette opération, à laquelle il a déjà été fait allusion dans la deuxième partie de ce rapport (page 45), consiste à mettre en présence, dans des proportions convenables, d'une
expliqué eu commençant. Avant de décrire l'opération ultérieure qu'on leur fait subir, nous noterons .que la désulfu-
'ration 'c'onsomme habituellement la totalité du chlorure acide de l'usine (*), ainsi que la totalité des eaux jaunes oxydées, mais qu'il reste en approvisionnement un excès =d'eaux jaunes sulfurées. C'est cet excès qui va servir à .ropération ultérieure dont il s'agit. Le chlorure neutre déferré, comme on le désigne après qu'il a abandonné son sulfure de fer, est repris dans la citerne et envoyé à un bassin de clarification creusé dans
l'argile et tapissé intérieurement d'asphalte, afin de prévenir toute perte. On y ajoute i mètre cube d'eaux jaunes, on brasse et on laisse déposer. Les dernières traces de fer
part, les liqueurs chlorurées, et, d'autre part, les eaux
jaunes sulfurées et oxydées provenant des marcs. La réaction, ainsi que nous l'avons dit au paragraphe précité, s'engendre dans un appareil intermédiaire destiné à intercepter l'hydrogène sulfuré qui viendrait accidentellement à se
se précipitent, et au bout de vingt-quatre heures on décante unliquide parfaitement clair, qui contient encore en dissolulution la plus grande partie du manganèse à l'état de alio-
Ture. On le reçoit dans un bassin et l'on y fait venir le
prolluire. Le jet liquide qui tombe de cet appareil dans le bassin, dont la contenance est de 65 à 70 mètres cubes, charrie une grande quantité de soufre en voie de précipitation, et
reste des eaux jaimes employées. On obtient ainsi un beau
précipité rose de sulfure de manganèse, mélangé à du,
doit être normalement coloré en gris; s'il est jaune, il y a excès d'acide, et, s'il est noir, il y a excès d'eaux jaunes. L'aspect de ce jet apprend ainsi à gouverner l'admission des
'diverses liqueurs dont le volume se règle à volonté au moyen de robinets. On drague continuellement le fond du
bassin, et l'on en retire une grande quantité de soufre, environ 56 p. 100 du total contenu dans la charrée neuve. On lave et on laisse égoutter dans des caisses en bois le soufre ainsi recueilli. On le transporte ensuite sur des filtres à laver, on le presse pour en exprimer l'eau, et finalement on le sèche à la chaleur perdue des fours à pyrites. Les eaux mères du soufre ou chlorure neutre, comme on les nomme, sont envoyées dans un des bassins de la première série, affectes au traitement de la charrée, d'où elles sont entreposées .dans un réservoir, après avoir fourni les sulfures métalliques nécessaires à l'oxydation, ainsi que nous l'avons
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soufre, mais débarrassé_ de fer (**). Ce précipité contient -environ de 8 à 10 p. non de la totalité du soufre entrant dans la charrée fraîche, ce qui, ajouté aux 56 p. JOO déjà extraits- des eaux jaunes mélangées, représente en moyenne 45; pour loo de la totalité du soufre des marcs. La diflé(*) Lorsque le chlorure acide fait défaut, on y pourvoit par de l'acide chlorhydrique faible qu'on .fait réagir dans des bassins spéciaux de dimension moindre. (") Le sulfure de manganése obtenu h Dieuze contient près de 59 p. tu() de soufre. D'après les expériences rapportées par M. Ibosensthiel, le sulfure de carbone en dissout les deux tiers, si on l'a eéché rapidement : il n'y a donc qu'un tiers du soufre combiné an eianganèse. Sur ces données le précipité serait ainsi composé: Soufre libre.
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Sulfure de niangane,e ()a de de manganèse libre. Total.
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