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ASSAINISSEMENT INDUSTRIEL ET MUNICIPAL.
et à souvent, consiste à supprimer le réceptacle inférieur la disposition laisser perdre les urines à l'égout. C'est à que la Compagnie a dû .adopter le plus ordinairement sont très-disParis, où les manipulations et les transports analopendieux. On se trouve alors dans des conditions gues à celles des tinettes filtrantes de la Compagnie Richer, le filtre de la Compaavec cette supériorité toutefois que mieux la sépagnie chaufournière étant vertical, effectue séparation est ration des matières. Le résultat de cette
toujours, même en l'absence de réactif, de diminuer
moins insal'odeur des matières et de. rendre la vidange appareils soient lubre, à la condition, bien entendu, que les des liquides se fasse rapihermétiques et que l'écoulement les dispositions dement. Sous ce rapport, on doit louer
géadoptées par la Compagnie cbaufournière. Elles sont en services réels dans néral fort soignées et ont rendit des de 1867. Le sysles bâtiments de l'exposition universelle et dans les tème appliqué dans le compartiment français bureaux de la Commission impériale a fonctionné pendant huit mois sans provoquer de plaintes. Les appareils de la Compagnie chaufournière, comme ceux de MM. Blanchard et Chateau, répondent d'autant une mieux à leur destination qu'ils sont traversés par suggéré de lavage. C'est ce qui a moindre quantité d'eau ingénieuse, à M. Renard l'idée d'une cuvette extrêmement
des qui a pour objet d'opérer la séparation des eaux et
matières fécales. Cette cuvette (Pl. VIII, fig. 6) , que nous est caracavons vue fonctionner d'une manière très-efficace, au-dessus de térisée par la présence d'une gorge pratiquée les eaux de lala soupape et dans laquelle se rassemblent polies de la cuvage qui glissent en tournoyant sur les parois s'échappent par un petit tube distinct vette: de là, ces eaux des eaux du tuyau de chute. On sépare ainsi 70 pour loo rejaillissent de lavage employées ; 5o pour 100 seulement sur la soupape et vont rejoindre les matières. Ajoutons que
PROCÉDÉS GÉNÉRAUX.
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la soupape est agencée de façon à ne basculer que par la volonté expresse de la personne qui la manuvre, en sorte qu'en peut vider clans la cuvette toute l'eau qu'on veut, sans crainte qu'elle n'aille à la fosse : la soupape reste effectivement fermée, et l'eau s'écoule exclusivement par la gorge et le tuyau spécial.. En résumé, les procédés de la Compagnie chaufournière nous paraissent favorables à la salubrité. Ils ont, sur beau-
coup d'autres du même genre, la supériorité de s'allier à des appareils bien combinés en même temps que de faire intervenir un réactif très-simple qu'on peut, à peu près partout, se procurer facilement.
Mais tous ces moyens de récolte sont au point de vue de l'assainissement, laissés bien loin en arrière, selon nous, par la méthode qui consiste à envoyer directement les matières fécales aux égouts, sauf à utiliser ensuite les liquides ainsi chargés d'éléments fertilisants et à prévenir leur écoulement aux cours d'eau. C'est ce qui constitue le groupe des procédés généraux dont nous allons nous occuper. Procédés généraux.
Ils ont essentiellement en vue, avons-nous dit, la désinfection ou l'emploi de tous les éléments corrupteurs contenus dans les liquides d'égout. Cette question a fait de grands progrès depuis quelques années : nous les résumerons brièvement et nous ferons connaître les solutions qui ont prévalu.
" Dans la Grande-Bretagne, nous constations en 1865 trois ordres de moyens : les moyens chimiques, les moyens
mixtes et les moyens agricoles. Les premiers, déjà fort restreints à cette époque, sont aujourd'hui entièrement abandonnés; les seconds, consistant dans la séparation artificielle d'une portion des principes fertilisants et dans l'application de ces engrais à la terre, tendent, après avoir été