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ASSAINISSEMENT INDESIRdEL ET MUNICIPAL.
PROCÉDÉS GÉNÉRAU N.
Longtemps en. honneur, à rejoindre les premiers ; les. troisièmes, au contraire, ont pris une prépondérance de plusen plus n'arquée et constituent à cette heure. la solution définitive adoptée en Angleterre. C'est maintenant un. axiome dans le Boyaume-Uni, que l'emploi des. eaux d'égout en irrigation de prairies constitue à la fois la mode le plus avantageuei. pour la, culture et le plus efficace pour l'assainissement. Telle est la conclusion, on peut dire irrévocable,. de
Son champ d'essai, de 2 à.5 hectares, a fait place à une grande
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la longue enquête qui s'est poursuivie. chez nos voisins pendant plus de quinze ans, et à. laquelle ont tour à tour pris part les comités du Parlement,, diverses commissions royales. le Conseil métropblitain des travaux de Londres et tout dernièrement enfin la commission spéciale nommée pour la protection des cours d'eau. Celle-ci a repris la question sous toutes ses faces et a condensé dans. ses rapports de 1,86,6, et .1867 l'ensemble des considérations qui mettent désormais, hors de doute, à ses yeux, la. supériorité du procédé desinigations sur toutes. les autres méthodes. Comme cette supériorité est encore contestée par certains esprits, sinon en Angleterre, du moins sur le continent, on ne lira peut-être pas sans intérêt les extraits que nous donnons à la Note n de ces savants rapports, lesquels résument en quelque sorte les connaissances acquises a ce jour sur cette question. Quant aux travaux mêmes entrepris dans ces. derniers temps pour appliquer le système, nous aurons peu de clioseaen dire.,. les plus considérables d'entre eux, ceux qui concernent la ville de Londres, ayant fait l'objet d'un. compte rendu spécial à la suite d'une visite des lieux en 1866 (*)..
Depuis lors,, les travaux décrits ont suivi leur cours et les choses-. ont marché dans la voie indiquée par notre rapport. Mais ce qui pour le moment. est plus intéressa.nt qne les détails de la construction, ce sont les expériences couparatives auxquelles se livre la Compagnie concessionnaire.,
exploitation agricole. Elle a loué une ferme de 84 hectares de terrains légers, à sous-sol graveleux, dont la constitu-
tion est si pauvre qu'en certains endroits la terre arable manque presque entièrement et que le gravier affleure la 'surface. Aucune sorte d'engrais ni d'amendement n'y est employée. On se borne à arroser avec de l'eau d'égout que des pompes prennent dans l'émissaire et envoient dans des bassins .d'alimentation. On applique concurremment les deux
systèmes d'irrigation d'Édimbourg et d'Espagne, c'est-àdire par rigoles de pente et par plates-bandes de -niveau. La
principale c.ulture est le ray-grass d'Italie. Sur une pièce ensemencée en août_ 2866 et sur laquelle on a fait passer .10.000 tonnes d'eau d'égout par hectare jusqu'au 1"r juillet suivant, on a obtenu 750 quintaux métriques »e fourrage à Hectare, en troi coupes, savoir : 200 quintaux au commencement d'avril 1867, :25o quintaux au milieu de mai et 50,0 quintaux vers la fin de juin. Sur d'autres pièces,. la récolte a été plus belle encore. On a également bien réussi avec des pommes de terre, des choux, du céleri., des fraises, du lin, de la luzerne, etc. (*). La Compagnie fait aussi des essais en vue de la production du lait pour Te marché de Londres : 250 vaches laitières sont gardées dans des étables installées d'après les meilleurs principes ; on les nourrit exclusivement avec des herbages et autres produits arrosés à l'eau d'égout, produits dont le surplus est vendu aux laitiers de la capitale. Le tait de la Compagnie se débite (1 Lors de notre dernier voyage en Angleterre (juin 1867), la Com-
pagnie poursuivait une expérience fort concluante : deux portions d'une pièce de terre très-pauvre ensemencée en blé avaient été arrosées à l'eau d'égout trois ou quatre fois dans les premiers temps de la pousse. Les tiges étaient vigoureuses et serrées et ces por-
tions Lranchaient sur tout le reste par la beauté de leur végétation..
(1 Rapport sur l'emplui dûs eaux d'ég.o.ut de Londres,. 1867.