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ÉTAT ACTUEL
DE LA MÉTALLURGIE DU PLOMB.
tenir compte des pertes, occasionnées par l'affinage du, plomb crceuvre et le traitement des crasses, puis faire ab-
doit être moins considérable. La consommation meyenne
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straction du plomb des fumées, que l'on pourrait recueillir, en Carinthie, aussi bien que dans les usines modernes. Le Pattinsonage occasionne, à Friederichshtitte, sur le plomb, une perte de 5 p. 100. Le moitié au moins peut être attribuée à, l'affinage proprement dit. Les 65',8 de plomb d' oeuvre perdraient par suite 0k,957. En traitant les crasses, on perd 4 unités sur les 38k,8; soit, suries 15',9 de crasses, ok,656. Enfin les 2',75 de fumées tiennent ik,575 de plomb. Il faut donc défalquer du rendement total kilogrammes.
Perte sur l'affinage Perte sur les crasses Plomb des
fumées. Total
0,957 0,656 1,575
2,968
du four silésien, en 1865, est, par tonne de minerai, de Li6o kilog. de houille, et la main-d'oeuvre de mens d'une journée, puisque deux ouvriers traitent, par douze heures, des charges de 2 5oo kilog. Mais, pour des minerais non mêlés de carbonate, il faudrait compter un quart en sus, ce qui conduit au chiffre de 1i,25, comme à Snailbeach;
En résumé, je crois pouvoir conclure de tout ce qui précède, que ce n'est pas tant la forme du four qui importe au succès du travail par réaction, que le mode d'opérer. Lorsque, au four anglais, au four belge, et même au four carinthien d'Engis, on marche vite, ou à température trop élevée, les pertes sont grandes ; lorsqu'au contraire on grille lentement au rouge sombre, et que le coup de feu pour la réaction n'est donné qu'au point précis qu'indique la théorie, alors on arrive au maximum de rendement,
Il reste, par suite, comme rendement proprement dit, 68,5 au lieu de 71,5; soit un déchet de 4,7 pour ioo de minerai. Or, au four carinthien, on accorde, sur les minerais d'une teneur de 75 p. 100, un déchet maximum de 6;5 ; ce qui dénote un écart réel de 5,5 à 6, ou à peu près une unité de plus qu'au four de Tarnowitz. Il y aurait donc, en défini-
et cela dans n'importe quel four, carinthien, anglais ou breton. J'ajouterai, qu'il faut se borner à pratiquer le
tive, un léger avantage au profit du traitement silésien, avantage qu'il faut surtout attribuer au remplacement du ressuage proprement dit par la refonte des crasses au four à cuve. En modifiant dans ce sens le procédé carimhien, on arriverait très-probablement, sous le rapport du rende-
Les grands réverbères anglais, pareils à ceux de l'usine de Tarnowitz, sont d'ailleurs plus économiques, au point vue de la main-d'oeuvre et du combustible, que les petits
ment, à un résultat pareil à celui de Tarnowitz. Mais ce dernier four, à cause de ses vastes dimensions, aurait toujours l'avantage d'une production plus grande, et d'une moindre: dépense de combustible et de main-d'oeuvre. Le faible déchet, constaté à Tarnowitz, provient aussi de ce que le mi-
nerai renferme déjà le tiers du plomb à l'état oxydé. Le grillage en est abrégé; par suite la perte par volatilisation
ressuage d'une façon très-sommaire ; qu'en général, comme
à Tarnowitz et à Snailbeach, il faudrait retirer les crasses à la teneur de 55 à 4o p. loo, et achever leur traitement au four à cuve.
fours carinthiens. Les nombreuses portes, percées dans les deux faces laté-
rales, leur donnent même un avantage sur le four double breton. La disposition la moins heureuse est celle des fours belges à deux foyers. On y est trop tenté de pousser la chaleur au delà des limites convenables. Enfin, il convient de placer toujours le bassin intérieur, comme à Engis et à, Tarnowitz, dans la partie la plus froide du four. Voici, pour terminer, les quantités de minerais que l'on