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ÉTAT ACTUEL
DE LA MÉTALLURGIE DU PLOMB.
orn,o5 de diamètre; .la pression du vent est de orn,o5
moins de quatre unités, dont deux au plus proviennent des vapeurs entraînées. La teneur des fumées est plus élevée que celle des mi-
à om,o4.
Avant la mise en feu, on enduit les plaques, à l'intérieur, d'une couche de plâtre de orn,o2 d'épaisseur ; mais, dès que le four est en marche, l'enduit se détache par morceaux, et à sa place se dépose une mince couche de matière scoriacée et de galène régénérée que l'eau extérieure fige sur la fonte. En cet état, le four se maintient parfaitement ; les campagnes durent sans. interruption deux à trois mois ; il suffit de remplacer quelques-unes des briques qui entourent les
tuyères. On pourrait même prolonger la durée des campagnes, si les cadmies ne resserraient le haut de la cuve. La conduite du four est facile : on charge, comme à l'or-
dinaire, le combustible au centre du four et vers la poitrine, le lit de fusion, en forme de croissant, le long dés parois, au-dessus des tuyères. Au moyen d'une valve, placée dans le conduit qui se rend aux chambres souterraines, on
règle l'écoulement des gaz chauds, de façon à ne laisser à l'air extérieur qu'un faible excès de tension sur les gaz du gueulard. De cette façon, les fumées du fourneau s'écoulent seules ; leur volume est réduit au minimum; elles ne s' enflam-
ment pas, puisque l'air extérieur n'est pas aspiré ; et il se perd peu de vapeurs plornbeuses, même au moment où l'on ouvre le gueulard pour le chargement. L'influence de cette disposition est considérable. Avant son adoption, les gaz, s'enflammaient souvent, et même, quand le gueulard était sombre, le dépôt des chambres prenait parfois feu comme
de l'amadou; il devenait alors léger, volumineux, et se trouvait entraîné par le courant d'air. Aujourd'hui il est gris, métallique et lourd. La teneur du dépôt est de 5o à 6o p. Io°, tandis qu'autrefois il atteignait rarement 55 à 4o p. leo. Avant 1865, avec les fours anciens, de 2 mètres de hauteur, à gueulard ouvert, la perte totale était de 7 à 8 unités, dont moitié par les fumées. Aujourd'hui, elle est de
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nerais, preuve évidente qu'elles résultent en partie de la condensation des vapeurs métalliques. La proportion des fumées est, dans les nouveaux fours, de 6 à 7 p. loo poids des minerais.
Les minerais de Pallières se composent en moyenne, après grillage, de Oxyde, sulfate et sulfure de plomb Oxyde de fer mêlé d'une faible proportion de sulfure de fer Quartz
Total
500 3oo 200 1.000
La teneur du minerai grillé est de 4o p. 100 de plomb, à 110 grammes d'argent dans les 100 kilog. de plomb. On ajoute, comme fondant Calcaire, en partie à l'état de chaux.
Minerai de fer riche Fonte.
.
20 à 25 p. 100 3 à Li ---
là 3
On cherche à produire des protosilicates ainsi composés Silice
30
Protoxyde de fer Chaux
Alumine et magnésie. Oxyde de plomb
20
5à6 2à3
Le soufre ne doit pas s'élever à i p. 100, et la teneur en argent à i gramme par loo kilog. de scories. Les scories s'écoulent dans un pot en fonte, fixé sur deux roues, que
l'on remplace lorsqu'il est plein. On peut ainsi mettre à part celles qui sont riches et les repasser au lit de fusion.
Ces accidents sont aujourd'hui rares et ne se produi-