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GISEMENTS MÉTALLIFÈRES
DANS LA LOMBARDIE.
exploitables, comme on le voit à Fusinetto, Arnaldo, etc. Schistes cristallins. L'ensemble des terrains que nous venons de décrire repose sur un puissant système de schistes cristallins, dont le type principal est un schiste trèsmicacé, à larges feuillets, extrêmement clivable et par suite d'un travail facile. Quelquefois pourtant le mica diminue et la silice augmente de manière à»constituer des schistes quartzeux et même des quartzites; d'autres lois, la roche se rapproche des schistes amphiboliques ; d'autres fois même, mais, plus rarement, des schistes talcqueux. C'est dans ces schistes, et surtout dans le voisinage de leur contact avec le grès rouge, que se trouvent la plupart des gisements métallifères de la Lombardie et spécialement tous ceux des vallées Trompia, Sabbia et Sassiva.
principalement la crête occidentale, peu accessible, du val
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§ 2. - Roches plutoniques.
A. Période granitique. ---,Les roches plutoniques, qui out soulevé ou recoupé ces terrains et à l'apparition ,desquelles est liée celle des gisements métallifères, sont peu connues
encore, et nous devrons nous borner à quelques indications générales sur leur âge et leur nature. Les roches les plus anciennes appartiennent à l'époque granitique, qui possède de si nombreux représentants dans le massif alpin. Nous citerons en particulier, bien qu'ils ne se rencontrent pas dans la Lombardie septentrionale, les granites à petits grains de la Savoie, auxquels se rattachent les gisements de fer magnétiques de Cogneet de Traversella,
si remarquables par leur puissance, leur richesse et leurs nombreuses analogies .avec les gisements de même nature de la Suède et de la Norwége. Dans les vallées qui nous occupent, nous n'avons observé
que deux représentants de cette période. Le premier est une roche très-acide à laquelle on a donné le nom de granulite ; elle est peu étudiée encore parce qu'elle occupe
Trompia , où elle paraît traverser les schistes cristallins qui occupent les flancs de la vallée.
Le deuxième possède une importance et une extension beaucoup plus. considérables. C'est la protogine, mélange de qùartz, de mica magnésien et de deux feldspaths dont l'un au moins est verdi par l'intercalation de feuillets de 'talc, le long des surfaces de clivage. Cette roche présente quelques variations d'allure assez importantes. Elle se trouve, en général, sous les schistes, formant des dômes de très-vaste étendue sur lesquels ces derniers viennent reposer. Sa structure, dans ce cas, est franchement granitoïde, quelquefois légèrement schisteuse (Mont Blanc), et ses éléments, toujours de petite dimension, sont essentiellement cristallins. Nous pensons que, lorsqu'elle se montre avec cette allure, il faut la considérer comme de formation trèsancienne et que, si en bien des points et notamment en Savoie, son arrivée au jour est de date récente, cette apparition s'est effectuée longtemps après sa solidification et sa constitution définitives, et sensiblement dans les mêmes conditions que celle des terrains sédimentaires soulevés. D'autres fois, mais plus rarement, la protogine recoupe les Schistes plissés et redressés et forme, tantôt des filons visibles surtout dans le thalweg des vallées, tantôt des dykes dont la présence est constatée principalement par les travaux de la mine, comme à Arnaldo et à la Torgola dans le val Trompia. Dans ce cas elle affecte une structure légèrement porphyroïde et sa cristallisation plus confuse la rapproche des porphyres de Collio, dont nous reparlerons plus loin en détail. Dans le voisinage des filons métallifères, elle est parfois recoupée par des veinules et même par de véri-
tables petits filons de chaux carbonatée et d'un silicate magnésien (talc ou chlorite) accidentellement accompagnés d'un peu de quartz. Ces filons, dont les deux premiers élé-
ments constituent une véritable ophicalcite et qu'il faut