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COURBURE DES SURFACES.
PROCÉDÉ BESSEMER.
duquel on obtient des masses énormes d'un métal entièrement pur de laitier et de scories, produisant depuis les aciers les plus durs, à peine soudables, jusqu'au fer doux qui ne prend plus la trempe, suivant la minute à laquelle on s'arrête, ou suivant le degré de carburation restitué en terminant l'opération, procédé capable de satisfaire économiquement à presque tous les usages auxquels on emploie le fer, l'acier, et même la fonte, est certainement une des inventions les plus considérables de la métallurgie moderne. Une des qualités saillantes de cette méthode de fabrica-
tion est qu'elle met en uvre l'intelligence plus que les
forces physiques; des réactions chimiques y remplacent le pénible travail du forgeron ou du puddleur, les manoeuvres s'y font à la machine, surtout à la presse hydraulique; une observation intelligente fait connaître au maître-ouvrier la marche de l'opération et le moment de l'arrêter. J'ajouterai que la simple vue de ces opérations, où des convertisseurs contenant jusqu'à 12 tonnes de métal en état de fluidité sont maniés avec une facilité, une sûreté et une régularité sans égales, est bien propre à faire im-
pression et à révéler la grandeur de la puissance intellectuelle.
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NOTE SUR LA COURBURE DES SURFACES.
Par M. E. ROGER, ingénieur en chef des mines.
Une surface possède- t-elle, en chaque point, une courbure qui lui soit propre, ou bien la notion de la courbure ne doit-elle s'appliquer qu'aux lignes, en nombre infini, que l'on peut tracer sur cette surface à partir du point dont
on s'occupe? En d'autres termes, est-il possible et utile d'intrbduire dans la Géométrie pure et dans les sciences d'application qui en dépendent, à côté de la considération des courbures linéaires, celle des courbures superficielles? C'est ce que nous voudrions examiner ici. I.
Il existe, entre la courbure des sections normales d'une surface et leur orientation, .une relation très-remarquable, énoncée pour la première fois par Euler et qu'on peut formuler ainsi
Juillet 1868.
cos' p.
-
A
±
sin' B
LÉGENDE. Coupe du convertisseur pendant l'opération. Coupe du convertisseur pendant la coulée. A', B'. Élévation du convertisseur dans ces deux positions. C'. Poche de coulée ; o, a', trou que l'on débouche au moyen du méca-
nisme b pour remplir les lingotières. D'. Appareil destiné à imprimer à la poche un mouvement circulaire qui la fait passer au-dessus d'une rangée de lingotières enfoncées dans le sol, et figurées au plan en E, F, G. K K. Section de la conduite du vent K, L, M; le vent atteint le convertisseur en traversant l'axe de rotation L et pénètre en M dans la boîte à vent.
en désignant par y le rayon de courbure de la section normale qui l'encontre sous deux angles complémentaires p. et 7C
deux sections normales douées de propriétés particulières et qu'on appelle lignes de courbures; ces lignes sont celles dont la courbure À
mum ou un minimum.
ou
est, selon les cas, un maxi-