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TERRAINS.
REVUE DE GÉOLOGIE.
494 Ces géologues, après une étude minutieuse de la vallée dela Meuse, croient que la série ardennaise se compose, dans le massif de Ro-
croy, de quatre bandes parallèles, inclinées vers le sud-est et qui sont, en commençant par la plus ancienne, du moins en appa-
NORWÉGE. M. Kje ru I f, dans sa carte géologique des environs de Christiania (i.), subdivise ainsi qu'il suit, de haut en bas, le terrain silurien de cette contrée Calcaire à orthocères, avec orthoceras cochleatum et schistes à graptolithes. Calcaire à coraux et à pentamères (Maltnôe, Grauwacke argilo-schisteuse et calcaires sableux. Grauwacke schisteuse avec rognons et plaquettes do calcaire hydraulique (Iles situées au sud de Christiania). Calcaire à orthocères, avec orthoceras vaginatum et schistes à graptolithes. Calcaire fétide et schistes alunifères.
rence : les phyllades violets de Fumay ; 2° les phyllades noirs pyritifères de Revin ; 3' les phyllacles verts aimantifères de Deville ; LI° les phyllades noirs pyritifères de Bogny. Dans le massif de Stavelot, en Belgique, la deuxième assise serait représentée par les quartzites et phyllades noirs des IlautesFanges ; la troisième par les quartzites et phyllades blanc-ver-
dâtres de Grand-Ili-dieux, et la quatrième par les quartzites et phyllades noirs pyritifères de Brucken, au-dessous desquels apparaissent les quartzophyllades de la Lienne et les phyllades violets à coticules de Saltn-Château.
L'étage des quartzophyllades a fourni à Spa, un fragment de trilobite où l'on a cru reconnaître la plèvre d'un paradoxide ; les mêmes couches contiennent des Dictyonema et le Chondrites antiquus.
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M. Mac Goy (2) a signalé la présence du silurien AUSTRALIE. supérieur (étages' de May Hill et de Wenlock), dans plusieurs localités de la colonie de Victoria, où l'on a rencontré les Phacops longicaudatus et Spi rigera reticulata. Le groupe de Ludlow est représenté par les Orthoceras bullatum, Bomalonotus Harrisoni, Graptolithus Ludensis, Pentanaerus australis.
MM. G ei ni tz et L i ebe (t) ont étudié à Wurzbach, près de Lobenstein, des schistes à annélides qu'ils regardent comme les équivalents, en Allemagne, du système taconique de l'Amérique du Nord ou, du moins, de la partie de ce système où E mm ons a signalé des annélides et autres organismes caractéristiques. Ces schistes occupent, dans le silurien inférieur, un niveau moins élevé que celui des assises à graptolithes de la Thuringe; il paraît convenable de les placer à la hauteur du groupe de Trenton des géologues américains. Les fossiles de ces schistes sont : Phyllodocites Jacksoni, P. thuringiacus, Nereites Loomisi, en fait d'annélides ; et, en fait d'algues, les Palochorda marina, P. spiralis, Cliondrites succulens, C. fle-
Le silurien inférieur comprend tous les schistes à filons aurifères de Victoria, lesquels, d'après M. Mac Goy, sont identiques, comme âge et comme caractères, avec les schistes aurifères du nord du pays de Galles. Les schistes australiens contiennent beaucoup de graptolithes des genres Diplograpsus et Phyllograpsus, avec l'Hymenocaris Salteri et des genres fossiles caractéristiques du groupe de Bala en Angleterre. M. Mac Goy insiste sur ce que le silurien inférieur et le silurien supérieur sont séparés, en Australie aussi bien qu'en Angleterre, par une ligne de démarcation bien tranchée, qui doit être tirée entre le grès de May-Hill et celui de Caradoc.
xuosus, etc. On n'y a pas encore trouvé de trilobites; les orthocères et les crinoïdes y sont rares. D'après M. Bar r an de (2), l'horizon des schistes de Wurzbach serait très-voisin de celui des schistes de Ilof, dans lesquels M. Wir th a recueilli des fossiles qui établissent un passage entre la faune silurienne première et la faune seconde, de telle façon qu'il serait impossible de séparer ces deux faunes pour les placer
M. VV h itn ey (3) a annoncé la découverte du terrain NEVADA. silurien, près de Hot-Creek, dans l'état de Nevada, à l'ouest des mon-
ALLEMAGNE.
tagnes Rocheuses, dans l'Amérique du Nord; les fossiles recueillis se rapportent aux étages de Trenton et de Niagara. Ce fait est
d'autant plus intéressant que, jusqu'ici, on n'a signalé aucune trace du terrain silurien dans la chaîne des montagnes Rocheuses.
dans deux étages géologiques distincts. (s) Neues Jahrbuch, 1867, 244. - Faune silurienne des environs de flof; Paris, décemlire 1865. (a) IVeues Jahrbuth, 1867, 181.
(I) Christiania, 5354. Americ. Journ., XLIV, 279. Americ. Journ,., XLI1I, 267.