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D,E FRAMONT.
CASSERIt DEUXIE1VIE PARTIE, Ou 'manière de forger le géitectu.
L'ouvrier prend 7 platines de la même gran-
et enduites, comme nous l'avons dit `, d'oxyde de plomb et d'étain, il les place les deur' unes sur les autres, et ces sept sur deux plus grandes ; ce tas prend alors le nom de gdteau, on le met au feu avec de grandes tenailles qui
ne diffèrent des premières que par les mâchoires qui sont un peu moins fortes et légèrement courbées, comme l'indique lafig. 4. Quand le gâteau est rouge, le compagnon, qui est toujours celui qui a soin du feu, le retire sur le bord du fourneau, là le maître ouvrier plie en un point les deux grandes platines qui portent les petites, prend le gâteau avec les pinces dont nous avons déjà parlé ,fg. 2, et le porte sur l'enclume du martinet, pour replier entièrement le bord des deux grandes platines., (la différence entre les grandes platines etle petites , est d'environ 2 pouces de diamètre Quand ce travail est fini, il remet au feu le gâteau, puis lorsqu'il est rouge, il le prend pour
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- pour mouvoir le gâteau pendant le travail suivant. Troy. le plan et l'élévation tracés fig.. io. L'ouvrier assis en avant de son marteau, tient le gâteau avec deux petites pinces, et lui donne un mouvement circulaire continuel. Durant ce premier travail il ne frappe que vers les bords ;
puis il remet le gâteau au feu, quand il est rouge, il le rapporte au même marteau, après.
avoir mouillé le rebord de son gâteau, afin de diminuer cette chaleur, qui ne sert qu'a l'incommoder; par cette deuxième chaude, il se, rapproche plus près du centre en continuant
toujours de communiquer au gâteau le mouvement circulaire. Il répète la même opération jusqu'à 7 à 8 fois en s'approchant toujours davantage du centre; à chaque fois le bord s'élève, et la casse devient de plus en plus creuse ; il est
obligé de changer, suivant la hauteur de la
le porter sous un marteau moins gros que le
casse, ses pinces, qui ne diffèrent au reste des premières que par l'élévation de l'une des mâchoires et l'extrémité du manche (fig. 5.). Au. bout de 7 à 8 chaudes, il porte son gâteau sur une espèce d'enclume, appelée bigorne, qui a la forme de lafig. 6 là il le tient avec une petite pince ,fig. 7 , afin de redresser la paroi, ce qui se fait par les deux ouvriers frappant successivement avec leur marteau ; celui du com-
forment 3 branches qui convergent vers l'enclume et donnent plus de facilité à l'ouvrier
teau , qui a maintenant la .forme d'un cône tronqué contre un morceau de fer doublement recourbé fig. 8, et enfoncé dans le plumart. On appelle ainsi la grosse pièce de bois qui
martinet, mais qui du reste est mu et placé de la même manière. L'enclume est un paraIlélipipède rectangle, qui n'est à peu près élevé au-dessus de terre que d'un pied ; trois morceaux de fer, courbés a angle droit à la hauteur de l'enclume', Pour
pagnon est le plus fort, aussi le tient-il des deux mains : quand ils ont redressé la paroi du gâteau on le laisse refroidir; puis on porte le p.-,â-
Volume 19.