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CASSERIE
porte le tourillon de l'arbre qui fait mouvoir les marteaux ou martinets ). Ce fer, qui est doublement recourbé, sert à retenir le gâteau qui entre par-dessous, et permet par-là au moyen des petites pinces (fig. 7.) de relever le rebord des deux grandes platines ;lequel recouvre en partie
les sept petites ; cela fait , il retire les casses l'une après l'autre. La première est toujours percée à
cause de l'action immédiate du marteau et de celle de l'air qui en ont .fait en partie des bâtitures de fer ou oxyde noir de fer, qui tombe en écailles par le 'choc réitiré du marteau. Comme en retirant ces casses, la paroi se trouve pliée plus ou moins, le .compagnon la redresse sur la bigorne par quelques coups de 'marteau ensuite le maître ouvrier coupe les bords des casses avec les cisailles, comme il l'a déjà fait pour les platines.
TROISIEME PARTIE,. Ou travail à fi vid. En sortant des cisailles-, les casses sont prises
par un autre ouvrier chargé de les terminer ; cet ouvrier travaille dans une salle à côté ; première opération qu'il leur fait éprouver, a
pour objet .de redresser la surface cônique de la casse, ce qui s'opère au moyen d'un marteau plus petit que celui employé dans le travail précédent, ce marteau frappe surune demi-bigorne qui sert à porter la paroi de la casse, l'ouvrier tient le vase de la main droite avec les petites pinces ( 7 ) , et de la main gauche sans pinces,
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ayant soin de donner un mouvement dé rotation à la casse, quelquefois, il en redresse deux à la fois. Cette opération, qui n'est pas longue, est suivie d'une autre à peu près semblable ; mais elle se fait sur le fond de la casse par un deuxième marteau placé auprès du premier, battant sur une espèce d'enclume carrée. et jeunes filles prennent ensuite ces casses, etDes ne grattent d'abord que le fond, avec une verge de fer, fig. 9. ) aciérée, aplatie, et rétrécie à ses extrémités, ( la longueur de cet outil est d'un pied et demi ) ; cela fait, l'ouvrier précédent reprend les casses l'une après l'autre, pour. les poser sous un troisième marteau placé auprès des deux
premiers, et mu comme eux par le meme arbre au moyen de l'eau et d'une petite roue à augets ; la casse est placée sur l'enclume, de manière que le marteau, dont l'extrémité est pointue
, entre dans son intérieur ; l'ouvrier
la tient et la fait mouvoir avec ses mains et ses, genoux, chaque coup de marteau y laisse une légère cavité de la grandeur d'un pois, ce qui forme divers dessins, suivant le mouvement que l'ouvrier donne à la casse : ces dessins ne sont pas faits pour l'enjolivement de la casse, mais pour augmenter la force de la partie inférieure en rapprochant les molécules ; puis les jeunes., Elles reprennent ces casses pour gratter les parois intérieures, comme cela a été pratiqué le fond ; enfin l'ouvrier, sur deux espèces pour d'en,. clumes , l'une plane et circulaire pour le fond, l'autre demi- cylindrique pour la paroi, achève de redresser avec un marteau de bois et à la, nain, tant le fond que la paroi des casses.
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