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323 DU. CINABRE NATI7. ment ces parties hétérogènes, sur les grains
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qu'on allait soumettre aux essais, on les mêla et broya ensemble.
EXAMEN CHIMIQUE
4.
DIT CINABRE NATIF. Par M. KLAPROTH.
L Cinabre du Japon. LE cinabre du Japon n'est porté en Europe que sous la forme de grains isolés plus ou moins gros et cristallins.
Sa couleur est d'un rouge cochenille foncé, approchant du gris d'acier dans les endroits
non endommagés : dans les autres elle est d'un.
rouge écarlate> tirant au rouge de brique.
Les grains sont des fragmens deprismes héraê-
dres aplatis : extérieurement ils sont lisses, et d'un éclat métallique ; intérieurement ils sont très-brillans et d'un éclat sel-ni-métallique. La cassure transversale est concdide , la longitudinale est d'um lamelleux caché (1). Ce minerai est tendre, sa raclure est d'un. rouge écarlate, sa pesanteur spécifique
7,710.
Ses fragmens renferment quelquefois des
points de pyrite, d'autres fois ils adhèrent à une gangue quartzeuse. Afin de répartir uniforme(i) C'est ainsi que Klaproth nomme la cassure lamelleuse lorsque les lames ne se mettent pas aisément à nu par la di-. vision mécanique, et qu'on n'en apervit que des indices.
Mille grains de cette poudre furent sublimés dans une petite cornue de verre à laquelle on avait adapté 'un récipient plein d'eau. Ce produit fut entièrement semblable au cinabre artificiel ordinaire. L'eau du récipient avait un aspect trouble et jaunâtre provenant des parties de soufre qui, en se volatilisant, s'y étaient mêlées ; elle avait une odeur fade d'hydrogène sulfuré, et une légère saveur d'acide sulfureux. Là matière qui resta dans la cornue pesait 33 grains. On la mit en digestion dans l'acide muriatique , le fer provenant des points pyriteux Lût dissous, et la gangue quartzeuse resta an fond. B.
a. 1o4 grains de minerai, qui d'après l'expérience précédente contenaient loo grains de cinabre pur, furent réduits en poudre extrêmement fine, mis dans 5oo grains d'acide muriatique ( dont la pesanteur spécifique était de 1,125) et chauffés , il se dégagea du gaz hydrogène sulfuré. On versa goutte à goutte dans la dissolution, uoo grains d'acide nitrique ( pes. spéc. 1,235 ) : chaque fois qu'on en mettait, il se faisait une prompte effervescence : on opéra de cette manière la décomposition du cinabre et la dissolution complète des parties métalliques.