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MESURE DES HAUTEURS
avec un soin particulier (I); qu'il faut les avoir scrupuleusement comparés avec ceux qui servent à l'observation correspondante; qu'il faut donner une attention particulière à la détermination du niveau du merCure , au haut de la colonne, prendre toujours le même point, soit le commencement , soit la cime de la convexité, etc. Il faut encore choisir avec discernement les tems favorables aux observations : sans cela, des élévations barométriques observées avec le même soin, et dans les mêmes endroits, mais dans de circonstances météorologiques différentes , donneraient des résultats différens. Si l'atmosphère était toujours dans un équilibre parfit, tous les momens seraient également convenables : Bouguer,, Ramond , etc. ont bien observé qu'au-dessus d'un certain niveau, dans les régions élevées, les formules logarithmiques ..
donnaientexactement les vraies hauteurs, in.ême lorsque les deux stations étaient à des distances ( horizontales ) considérables ce qui indique
que dans ces régions, l'air peut être regardé comme en équilibre, et qu'il y suit exactement
la loi de compressibilité reconnue par Mariotte. Mais il n'en est pas entièrement de même dans
les régions basses, au voisinage de la surface de la terre ; des causes dont les effets nous sont en grande partie inconnus, telles que l'humidité, l'électricité, la combinaison ou mélange de diverses substances gazeuses, etc. et même la chaleur y affectent tout- à-coup l'élasticité de l'air : cette action est souvent locale, ou ne (i) On en trouve de pareils, à Paris, chez MM. Fortin et
Mossy.
PAB. 1LE BAROMÈTRE, etc.
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se transmet que lentement et l'équilibre ne se rétablit que peu à peu : le baromètre placé dans un lieu affecté de ces causes perturbatriees
en éprouve les effets; tandis (lue, celui placé ailleurs , n'indique pas au même instant, tes mêmes
changemens ; ainsi leur difference de hauteur rie peut plus indiquer la différence de niveau. De là vient que, dans les cas ordinaires, les deux stations ne peuvent être placées à de grandes distances l'une de l'autre ; car, il faut toujours que dans l'espace où elles sont comprises, l'air soit réellement en équilibre , c'est-à-dire , que toutes les parties de la même couche hori-
zontale éprouvent la même pression, et que, cette pression soit proportionnelle au poids de
la colonne atmosphérique qui est au - dessus lorsque cette condition a lieu , le baromètre se tient à la même hauteur dans tous les lieux , qui sont au même niveau ; et le changement de. hauteur du mercure se fait dans la même proportion à des niveaux différens. La planche Hi-donnera une idée du rapport. réel, entre les variations des élévations haro, métriques dans des endroits éloigné; les uns des autres. Elle fera voir que si ces variations, sur,. tout lorsqu'elles sont considérables, ont en général lien à peu près en même tems dans tous, il n'en est pas moins vrai qu'elles ne suivent pas assez exactement le mlne rapport, pour qu'a n'en résulte pas des erreurs sensibles, dans la mesure des hauteurs à l'aide du baromètre. Par exemple, les observations faites à M rseille et à Paris , le 1.6 janvier 18D6 à midi , indiquent que ce dernier lieu est de i8 mètres plus élevé que le premier ; d'après celles du 1.8 au même