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48o PROPTIdTES CHIMIQTJES DE L'OISANITE, et,
bleuâtre par le prussiate .-de potasse ; la dissolution du résidu refondu avec la potasse était, au contraire, précipitée en brun jaunâtre comme celle de l'oisanite par le même agent, et non en vert comme auparavant. Par cette opération, M. Vauquelin ayant séparé le fer du titane, la dissolution de ce dernier a présenté alors absolument les mêmes propriétés que celle de l'oisanite ; de là il conclut que la seule différence entre l'oisanite et le titane, consiste dans une petite quantité de fer et de manganèse contenus dans ce dernier ; mais ji doute que ces substances soient la cause de la forme qui le distingue de l'oisànite , car ils n'y existent qu'en très-petite quantité , et la
RAPPORT DE l'Institut national, Classe des Sciences physiques et mathénzatiques, sur les Observations de M. HASSENFRiTZ , relatives
L. connaissance des minéraux indigènes et la métallurgie , avait langui en France avant Petablissetnent de l'Ecole des Mines, et l'on' sait combien cette science a changé de face par les recherches des professeurs, les voyages des ingénieurs et des élèves , et les soins de l'administration , à laquelle on doit une riche colle= lion des minéraux de la France, et un recueil de Mémoires qui est devenu un ouvrage clas-
plus grande partie peut en être séparée par l'acide rnuriatique. D'après les expériences de M. Vauquelin, faudra faire sortir l'oisanite de la classe des pierres où elle est encore, pour la faire entr:r dans celle des métaux au genre titane, dont elle doit faire la première espèce (1).
(i) M. Haüy avait déjà conjecturé, comme on l'a dit dans le N.. 61 de ce Journal, p. 432 , que l'Oisanite qu'il nomme Anatase , devait renfermer une substance que. Ses Observations sur la loi-me et sur plusieurs autres caractères de ce minéral , pr'ouvent qu'il constitue une espèce particulière qu'il faudra séparer du Titane oxydé, en la plaçant Ci!ans le genre de ce métal. ( Note des liédacteErs").
Si
à la
fonte de la Mine du Fer spathique (i)
sique.
L'Institut ne peut voir qu'avec beaucoup
d'intérêt comtnent la jeunesse, qui entre dans la carrière des mines, est guidée dans l'art d'observer, et comment ses premiers travaux con-
tribuent déjà à répandre plus de lumière sur les opérations qui en sont l'objet. M. Hassenfratz chargé, en qualité d'ingénieur en chef des mines, de faire un cours de minéralurgie à l'Ecole de Pratique établie à
.
Moûtiers, trace, dans un premier Mémoire qui a pour titre, Observations sur la fonte du minerai, connu sous le nom de fer spathique , la marche qu'il suit dans son enseignement, et les observations qui en sont déjà lelruit. M. Hassenfratz recueille de son côté, et il (i) La Commission était composée de MM. Lelièvre Guyton et Berthollet.