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engage ses collègues à lui adresser les échantillons des mineraux et des fondans qui sont employés dans les usines soumises à leur instruction. Il en fait faire une analyse, dans laquelle
on détermine la nature et les proportions do leurs élémens. Ces résultats, comparés à ceux des opérations qui ont été suivies, mettent en état de prononcer sur la bonté, et l'exactitude des procédés dont on a fait usage, et indiquent leS améliorations qu'on peut y faire. Le haut fourneau de Sainte - Hélène étant
celui qui est le plus voisin de l'Ecole des Mines,
a principalement été choisi pour l'instruction des- élèves.
M. -Hassenfratz s'est procuré des échantillons des mines qui sont employées dans le four-
neau, et il en a confié l'analyse à M. Berthier, jeune ingénieur, dont il s'empresse de nous annoncer les talens distingués. C'est particulièrement la mine grillée , telle qu'elle est employée dans le haut fourneau', que M. Berthier a soumise à l'analyse ;
et dans plusieurs essais, dont la date est antérieure à la publication des recherches de MM. Drappier etDescostils, il s'était convaincu que là chaux n'existait qu'en très-petite quantité danS cette mine.Le résultat de l'analyse de cette mine grillée est pour loo parties Silice
Manganèse métallique: Fer métallique Oxygène el: eau
. .
1,56 37,30 23,44
Ayant ainsi déterminé les élémens de la mine
qui est employée dans le haut fourneau
483 M. Berthier a analysé les scories qui proviennent de la fonte, selon l'état du fourneau , et en les prenant lorsque celui-ci est en bon état, lorsqu'a commence à se déranger, et lorsqu'il va mal. Il résulte de la comparaison de ces trois analyses , que les proportions de manganèse sont 12,5; io,64 ; 5,8o; les proportions de fer corn-, biné clans ces scories , o,5; 4,68 ; 4,70 : que les dernières scories , outre le fer combiné, en en-: traînent 69 pour ioo,pendant que dans les deux premiers, on n'en trouve pas en. cet état. Enfin, que les proportions de silice et de chaux dans les deux premières, sont à peu près 56 et 8, et dans les dernières 70 et 6. ,L'examen de, ces scories conduit à indiquer la cause du dérangement, et le remède que l'on peut et que l'on doit y apporter. M. Hassenfratz examine, sous ce point de vue ,. comment on doit ajouter 'des fond ans , ou ne faire aucune addition, selon les rapports de fusibilité de la DE LA MINE DU FER SPATHIQUE;
OBSERVATIONS RELATIVES A LA FONTE
s
partie terreuse et de la partie métallique qui
composent la mine. Une observation intéressante c'est que la proportion du manganèse dans les scories, est d'autant plus grande, que la température du fourneau est plus élevée, et que la quantité de fer suit une marche opposée. M. Fiassenfratz an-. nonce qu'il a Sur cet objet d'autres résultats qu'il communiquera. Il observe que la proportion du fer que l'on obtient par l'analyse es. mines de fer, soit par la voie humide , soit par la voie sèche, excède de beaucoup , et même de 20 pour ioo le métal que l'on obtient par la fusion, en faisant entrer dans. cette évaluation la partie qui est entraînée dans
les scories. Il assure que la wêrne différeiiç