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SUR LES CORPS CRISTALLISES 34 ende S'y former. Tous ceux qu'on y trouve
suite y sont nés pendant le refroidissement et le repos exJe dois premièrement remarquer sur ces jaillit répétées , que la lave pressions, souvent sont que et coule comme'cle l'eau, qu'elles ne métaphoriques; car loin qu'une lave, dans aude L'eau, elle cune circonstance, coule comme laisse successivement, en se figeant, toute sa matière sur le terrain qu'elle parcourt.lalave de M. FI. de Bellevue ne s'est pas rappelé l'Etna de 1669 ( que j'ai déjà citée ). Cette lave, sortie de la base de ce grand volcan, a parcouru lieues en longueur, s'est avancée dans la quatre elle a accumulé de prodigieux entassemer où sa route d'une énormens, après avoir couvert matières en largeur et en me étendue de ses cerdinement une de ces laves épaisseur. Voilà les éruptions premier rôle entre qui jouent le le répète, dont je des volcans. Or, cette lave, les yeux, est remplie j'ai des fragmens sous dans tout son cours, depuis sa sortie du cratère destructive course j usqu'à l'extrémité de sa de sehorls-pyroxènes , de ces d'une multitude blanchâtres que j'ai décrilamelles cristallines petites chrytrès-grand nombre de tes, et d'un lancé d'où elle est sortie, a solites ; et le cratère des myriades- de ces mêmes substances. Peutopérées lors du refroion voir là des formations dissement de cette lave, puisque tous ces crisde sa plus grande taux y existaient au momentincandescence, le fusion et de 'sa plus grande rejeté par foyer même de l'éruption en ayant isolés ? son cratère une multitude inombrable les
que Les naturalistet qui ont remarquédes crisscherls-pyroxènes sont leucites ef les
- CENFERMÉS DANS LES LAVES , etc.
- taux qui ne se trouvent pas dans les couches que
nous pouvons observer, et qui en ont tiré cette
Conséquence, qu'ils nous seraient restés pour toujours inconnus, si les éruptions volcaniques, 'en les apportant au jour, ne nous les avaient pas fait connaître, ont eu parfaitement raison. M. FI, de B. trouve que c'est là une supposition. Rien n'est cependant plus vrai que l'observation, et rien n'est plus naturel que la conséquence.
(c Nous avons vu, continue-t-il, qu'aucun exemple ne prouvait que les dissolutions
aqueuses formassent maintenant ou puissent » former des roches semblables aux roches primitives, et que le feu au contraire nous offrait chaque jour des produits, qui non-seulement leur sont analogues, mais même identiques )). Nous avons vu au contraire que les produits du feu n'ont qu'une ressemblance apparente sans réalité avec les roches primitives, ou, pour s'exprimer plus exactement, primordiales. Les feux volcaniques, non plus que ceux de n os four-
neaux, n'ont produit ni ne produiront rien de
semblable, parce que les couches primordiales ne doivent pas leur origine au feu. Des dissolutions aqueuses ne formeront pas non plus de telles roches ; elles furent formées par des précipitations dans le fluide primordial à des époques rapprochées de l'origine du globe, et tout nous indique qu'il ne s'en forme plus ; l'eau de la mer actuelle ne contient plus les élérnens nécessaires pour cela, elle en est dépouillée. Le limon des fleuves, dont on croit pouvoir les former, et qui ne les formerait pas, n'atteint pas le fond de la mer , les flots le
poussent et le retiennent au rivage, où il se