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SUR LES CORÉS CRtSTALLISS
11ENFERMiS DANS LES LAVES , etc.
petits interstices des corps qu'elle pénètre et il met en note :M Fanjas a dans sa collection un fragment de palmier de Piste de » Bourbon, qui prouve que la fluidité de la » lave a été très-grande, puisqu'elle s'est intro-
coup-d'oeil pour du bois. J'ai un autre morceau
Il résulterait de ce fait ( s'il était réel ) une chose impossible , c'est-à-dire , qu'il pourrait
son brillant vitreux. ren: ai un autre, vitreux aussi, dont l'une des surfaces, qui a été l'exté-
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duite entre les fibres mêmes du bois ».
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de coulée vitreuse de Lipari, dont la matière s'est étirée en filets si fins et si serrés n'est aucun bois fossile agatisé , dont les fibres sont bien distinctes, qui ait plus l'apparence de bois que l'aurait ce morceau, s'il n'avait pas encore
y avoir des laves en fusion sans incandescence ; car un corps aussi combustible qu'un morceau de palmier, ou tout autre végétal, eût été brûlé et consumé, ou réduit en Charbon au premier - contact de la lave. Il y a donc ici une illusion, ou la matière qui environne le morceau de pal-
rieure, est tracée d'une multitude de très-petits filets, disposés dans quelques places en ondulations comme les fibres ligneuses à l'entour d'un
grillés dans des rochers entiers de lave de
ne suivrai pas, parce qu'il s'agit ici de faits et non
mier n'est pas de la lave, ou le morceau environné n'est pas un végétal. Cetteillusion , toute étrange qu'elle est, n'est .pas nouvelle. J'ai lu dans la relation d'un voyage en Islande , traduit et publié à Paris en 1O2, que les voyageurs Danois crurent voir du bois dans un morceau de lave de l'Ileckla. Le comte de Borch a fait la même méprise, et plus grande encore, ayant vu, dit-il, des morceaux de bois légèrement l'Etna.
Je possède mi grand morceau de lave vitreuse que j'ai rapporté de l'isle de Vulcano , qui peut expliquer cette illusion. Il a de très - grandes
boursoufflures qui se Sont fort allongées par l'écoulement de la lave, et leur surface s'est .tracée de filets qui ont l'apparence de libres ligueuses augmentée par la teinte que leur ont donné les fumées qui s'exhalent constamment-de la matière en fusion. Plusieurs personnes qui ont vu ce morceau, l'ont pris au premier coup-d'oeil .
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noeud.
D'après ces exemples, je suis porté à croire que le morceau de Pisle de Bourbon est en entier de la lave, avec une apparence ligneuse sur l'une de ses faces ; car en tout état de choses, un végétal, même à l'état de bois , ne peut laisser, après sa combustion, qui est inévitable, qu'un vide dans la lave et des traces de charbon, jamais l'impression des fibres du bois, et Moins encore les fibres elles-mêmes. Pour fonder son opinion principale, M. FI. de Bellevue fait plusieurs raisonnemens que je pas de conjectures. L'un dé ces raisonnemens est celui-ci : cc Les grandes laves qui jouent le ), premier rôle dans les éruptions des volcans
s'élancent, soit du cratère, soit des flancs
de la montagne ou de sa base; elles arrivent avec rapidité des foyers mêmes du volcan, jouissant d'une chaleur incomparablemen t plus grande que celle des matières qui reposaient dans le cratère. Cette chaleur, cette » rapidité, les fait jaillir et couler comme de l'eau, et ne peuvent permettre aux cristaux .rolierne 20.