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3o D,
SUR LES CORI,S CRÏSTALLISIS
RENFER1VdS DANS LES LAVES
n'égale la violence et l'immensité de lento. feux, et cependant on ne Semble pas craindre de ravaler la puissance des volcans au-
nent ainsi d'un point de foyer, poussé par quelque circonstance particulière à un plus
grand degré de chaleur. Pourquoi ces coulées d'obsidienne, qui doivent se refroidir aussi lentement que les autres laves, ne présentent - elles dans leur intérieur.. aucune forme cristallisée , si ce n'est parce que toutes les substances ayant été fondues, ne peut plus y avoir que du verre dans toute
si grand et:si imposant, qu'il saisit l'imagination du spectateur et le jette dans l'étonnement.
C'est là un effet de l'étendue de ses feux , fracas qui les accompagne, et (ln spectacle des
courans de laves ardentes. Mais quand il y porte l'attention, d'un observateur, il juge
leur masse ?
bientôt, par les effets , que cette grande fournaise n'a pas dans chacun de ses points, une
Je dirai à mon tour qu'il est bien plus extraordinaire qu'on parte des opérations de nos. très-petits ateliers , pour déterminer le degré de puissance des feux des volcans, et leur donner
intensité de chaleur aussi grande que celle qu'on
peut produire dans nos fourneaux de fonte, et l'on conçoit très-bien pourquoi nos fourneaux
une étendue illimitée et plus extraordinaire:
ont cette plus grande inter, site de chaleur; elle est
encore, d'en conclure l'origine et la formation,
produite par les courans d'air continuels qu'on
présence donne au feu une plus grande activité; ce qui n'arrive pas aux fournaises des volcans qui ne peuvent avoir une communication telle qu'il la faudrait avec l'air, atmosphé-
rique ; c'est pourquoi nous voyons réduit , l'état de verre, dans un creuset de nos four- -neaux de fonte , le schorl-pyroxène inaltérable eux feux des volcans, et l'on obtient une vitrification plus complète des fragmens de lave qu'on met à la même épreuve. L'obsidienne ou verre compacte dee volcans ,:est celle de leurs matières qui a subi la plus grande-chaleur. La vitrification y est eutire; aucun- des- morceaux que j'ai vu ou, que ie possède, ne- montre que du verre ; tontes
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les substances qui le composent ont été réduites en parfaite fusion. Ces coulées vitreuses vien-
») dessous même de .nos mesquins ateliers Un volcan en éruption présente un spectacle'
y introdint, qui,-par leur extrême rapidité, amènent sans cesse ,un air nouveau, dont la
, etc.
,
des roches et des montagnes primordiales.' Tenons-nous-en aux effets que peuvent produire nos petits moyens, et ne nous jetons pas dans un labyrinthe d'illusions en concluant du petit au grand; car nos moyens n'étant que ar-
tificiels , ils ne sont point ceux qui agissent.
dans la nature.
cc Les naturalistes, dit encore M. Fl. de Bell evue , qui croient que les cristaux, que cornier':
nent les laves, sont -restés intacts au milieu de leur pâte fluide, passent sous licence l'observation de ceux qui, comme le rapportent: Spallanzani et Hubert, ont vu la lave 3, à diverses Jais comme de l'eau qui sort d'une fbntaine ,Armer une multitude de ruisseamt i) très , et jouir enfin d'un degré de » dité suffisant pour s'introduire dans les plue