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SUR LE TRAITEMENT MÉTALLURGIQUE
au cuivre ; cependant dans laJbute en mattes lefér laissant au contraire le cuivre se combiner au soufre, se joint à une combinaison déjà trèschargée pour former les scories (1) , et ne paraît dans les mattes riches, que pour compléter,. pour ainsi dire, la saturation du soufre. Le procédé usité à Chessy est aussi remarquable par la manière dont il remplit son objet, que par la simplicité des agens qu'il emploie :
on retire plus de la moitié du cuivre contenu dans une masse ferrugineuse où il n'entre que
Recherccohernsbr,7ail.a
pour les quatre ou cinq centièmes; résultat que la théorie n'aurait osé indiquer , puisqu'elle peut à peine le faire concevoir. Les arts chimiques offrent plusieurs exemples
de la combinaison de l'oxyde de fer ayee mais je rue contenterai de citer ce qui
son de la si- silice ; "xyadveedce
-fer.
est pratiqué à Rives ( Département de l'Isère ).
Lorsque le laitier, qui surnage le bain defonte ou d'acier, est trop pâteux, on jette dans le foyer du quartz en assez gros fragmens , et la fluidité est rétablie presque sur - le - champ.
(Journal des Mines, tome premier, no. 4,
Mémoire de M. Baillet ). Les expériences rapportées par Lampadius dans son Traité de Métallurgie , et consignées
dans le Journal des Mines, n°. 1 o5, prouvent que l'on peut opérer immédiatement la combi-
(1) Outre le quartz et les scories que Pon présume retenir
on ajoute aux maltes grillées des scories provenant de la fonte en minerais , qui ne contiennent qu'encuivre' viron o,66 d'oxyde de fer ( Analyse n.. i ) , et celles qui sortent du fourneau pendant cette opération en contiennent les -4. de leur poids ( Analyse n°. 2). du
DU CUIVRE MITEUX, etc.
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naison de la silice avec l'oxyde de fer : j'ai voulu ajouter à ces recherches et obtenir un
- composé qui eût le même aspect que les scories de Chessy. Les premiers essais ne m'ont donné que des verres plus ou moins opaques et colo-
rés; mais enfin je suis parvenu à former un composé compacte d'un aspect métallique , présentant dés lames , indices de cristallisation, et en un mot parfaitement semblables aux scories
provenant de la fbnte en mine. J'ai employé dans cette expérience du quartz pulvérisé et de l'oxyde rouge de fer bien mélangés ensemble : je les ai mis dans un creuset, dont
térieur était brusqué d'une légère couche de quartz porphyrisé , et soumis à un feu de forge, égal à celui qui fond les mines de fer : la brus-
que a été attaquée,,, mais le creuset n'a point été fondu. Je crois pouvoir conclure de mes expériences , que lorsque la silice égale ou surpasse en poids l'oxyde rouge de fer, la combinaison est
vitreuse et plus ou moins opaque, tandis qu'elle
est compacte et métalloïde , lorsqu'elle n'y entre que pour , J'ai cherché à produire dans un creuset les
effets que l'on voit s'opérer dans les fourneaux de Chessy,, c'est-à-dire, que j'ai essayé de réduire un minerai de cuivre pyriteux grillé, en n'employant pas d' autreflux que la silice; j'ai mélangé avec beaucoup de soin, du cuivre .pyriteztx riche ( mine jaune de Chessy ) aussi bien grillé qu'il m'a été possible, avec 14 centièmes de son poids de silice pure : j'ai fait une pâte avec de l'huile d'olive, et mis le tout dans un creuset non- brasqué ; chauffe, comme pour
Combinaison de ta silice avec l'oxyde de
fei en diverses pro. Portions. Essai (l'une mine de cuivre avec de. la silice..