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lIfférence
des effets produ:ts
da" l" fourneaux à fer et dans
SUE LE TRAITEMENT MTALLURGIQUE
un essai ordinaire , et j'ai obtenu un culot de cuivre rouge et des grenailles; on distinguait des maties, mais la Plus grande partie de ce qui couvrait le cuivre avait absolument le même aspect que les scories de Chessy. Ces expériences me semblent suffisantes pour dissiper tous les doutes , et faire regarder le quartz ou la silice comme un agent métallurgique, propre à séparer le fer de certaines de ses combinaisons. On demandera peut-être pourquoi, dans les fburneaux.à fer qui reçoivent souvent un minerai mélangé de quartz il ne se forme pas de combinaison entre la silice et l'oxyde de fer,
ceux OÙ l'on comme dans les fourneaux de Chessy ? On peut
assigner à ce phénomène plusieurs causes qui acrissent ensemble ou isolément : au premier b Influence rang, on doit mettre sans doute, la haute temde la présence des pérature de ces, fourneaux, et le long séjour du setiné_ toex,yredes minerai dans leur intérieur (1); mats il ne faut tilia"rom_ pas oublier non plus, la présence des terres et binaisonde des oxydes métalliques , dont l'action sur la silice et silice peut balancer celle de l'oxyde de fer. oxyde de ièr. Pour asseoir mon opinion à cet égard , j'ai répété , sur une combinaison artificielle de silice et oxyde de fer, une expérience de M. Descostils , sur un composé analogue aux scories de Chessy : j'ai fondu cette combinaison avec 1 de son poids de carbonate de chaux (marbre aine très-pur) , le tout pétri avec de l'huile d'olive et mis dans un creuset brasqué. J'ai obtenu un culot de fonte et quelques grenailles. La scorie était un verre opaque, couleur vert clair, qui ne
fond le culvre.
(i) M. Hassenfratz a émis cette opinion depuis long-tems.
retenait
bu CUIVRE PYRITEUX
- à-etenait plus qu'un cinquième
etc; 26n de la totalité du fer. L'anal-yse des scories fait voir. que la séparation de haut fourneau a du fer est beaucoup plus complète, lorsque la chaux, l'alumine, et oxyde de ezanganèse, se trouvent en proportion convenable avec la silice. La présence des terres, autres que la silice, 'favorable dans les fourneaux facilitent la réduction de àfer, parce qu'elles mé'me très-nuisible dans ce métal, est par cela fourneaux où l'ofl fond le 'cuivre pl/piteux :les c'est aussi ce qui paraît résulter de l'opinion où sont les fondeurs Chessy , y a une quartz quine peut servir certaine espèce de lierai; n'ayant pas vu cedelondant à leur miminéral, je ne puis prononcer sur sa nature, mais je soupçonne ou que ce n'est pas du quartz, , ou qu'il est nié-, langé avec quelqu'autre substance terreuse. Tout ce qui vient d'être dit, en dernier lieu, Lait voir que l'on cherche à produire des effets entièrement Opposés, dans les et dans ceux à cuivre, fourneaux àle r relativement au jér : dans les prem&rs on veut réduire l'oxyde de ce métal , dans les autres on cherche à empéCliel' Cette réduction , en favorisant de l'oxyde de cuire; les néanmoins celle moyens que la métal-lurgie emploie pour résoudre ces deux problèmes économiquement importans, et le succès avec lequel elle les résout l'attention des savans. , méritent bien d'attirer Les scories qui cuivre pyriteux, proviennent des fonderies de Les sem,: ressemblent à des minerais de fer, non-seulement prié tés magnétiquespar leur aspect et leurs pro- connue des , mais encore par la facilité e"a"' avec laquelle ils donnent à l'essai une quantité . Volume 20, S